Un tournage est un tournage. C’est indéniable. Même toi, hater que tu es, tu n’y peux rien, un tournage est un tournage. Et qu’il dépende d’une grosse production ou d’une petite - que ce soit même un tournage sans aucune production - et bien un tournage c’est un tournage. C’est cette guerre d’ego de l’équipe artistique qui n’arrête pas de redéfinir les limites de l’arrogance ; c’est ce qui semble être la plus grande hypocrisie possible entre le réal et ses acteurs ; c’est le planning ultra-utopique de la production qui submerge l’équipe technique et j’en passe.. Alors il y a bien une nuance de créativité, si, quand il faut s’inventer une vie plus proche de celle d’un des personnages du film que de la pure réalité, moi je vous le dis, les plus grands scénaristes n’ont qu’à bien se tenir, il y a du monde pour prendre le relais. Bref, un tournage est un tournage, c’est tout.

Si je vous parle d’un projet qui n’est pas encore sorti, c’est bel et bien parce qu’au-delà du projet, là où <link-text>Audacieux<link-text> prend tout son sens, c’est lorsqu’il peut vous faire découvrir des créateurs d’aujourd’hui et de demain. Et si j’étais là, c’était surtout pour vous faire découvrir les petits dessous de tournage d’un superbe projet signé <link-text>Antoine<link-text> et <link-text>Chloé<link-text>.
Alors à quelques jours du début du tournage, quand tu reçois un coup de téléphone pour le moins impromptu, que l’on te demande le modèle de ton reflex alors qu’il y a cinq secondes tu finalisais un script java, que l’on te propose de tourner les rushs de la prochaine vidéo d’<link-text>Antoine et Chloé<link-text> pour le «documentaire-macking of» de leur prochain film ; que, en effet, le timing est un poil serré mais que tu sens, au fond, que ça pourrait valoir
le coup ; et bien tu bugges, tu regardes tes dispos et tu te tapes 1000 km en un jour pour enfin profiter de cette fin de confinement et rencontrer des gens aussi passionnants les uns que les autres.

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<quote-style>"J ‘étais n’importe où sauf sur un tournage."<quote-style>

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"Bête Noire", c’est un vaudeville en blablacar, un huis clos dans l’air du temps qui nous plonge aux cotés d’Adrien, d’Emma et de Julie qui comprennent rapidement, en allumant l’autoradio, qu’ils ne sont plus en sécurité. Alors quand le danger est proche, que les masques tombent, que notre instinct de survie prend le dessus, à qui faire confiance ? Doit-on toujours croire ce qu’on nous dit ? Faisons-nous toujours les bons choix ? Bref, une tension jouissive et humaniste signée <link-text>Antoine<link-text> et <link-text>Chloé<link-text>, AGC Studio et portée par une équipe juste fantastique.

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Et quand un réalisateur paraissait, dans mes souvenirs, hypocrite et désintéressé, il y avait ici un duo hors du commun, d’une générosité folle, bourré d’intelligence, ultra-perfectionniste et hyper-inventif. Oui, parce que même si ce tournage n’avait rien à voir avec ce que j’avais pu aborder en tant que tel dans le passé, il y avait bien tout de même des équivalences.

Mais quand c’était le rush, que la pression commençait à se faire sentir et que l’un semblait stressé, l’autre avait l’air de relativiser. Quand l’un paraissait hyperactif, l’autre avait l’air de temporiser. Une complémentarité rare et d’une grande richesse palpable jusqu’à l’écran. Rien n’est laissé au hasard, tout est maîtrisé et ce, sans aucune prétention. Une sorte de bienveillance stricte, une franchise d’une fraîcheur absolue, des codes revisités à leur manière et je vous le dis parce que j’ai eu la chance d’en voir quelques-uns, des plans plus captivants les uns que les autres.

Bref, vous l’aurez compris, on parle ici des créateurs, promis, on parlera du film un peu plus tard, mais une seule chose est sûr : ça donne envie !
Et si je parlais des réalisateurs, <link-text>Antoine et Chloé<link-text> c’est aussi une chaîne youtube dédiée au septième art. Bref, en attendant de découvrir «Bête Noire» vous avez de quoi découvrir ou redécouvrir un univers passionnant et passionné ainsi que leurs derniers projets en date.

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Et si les porteurs du projet étaient si bienveillants, ils ne faisaient, en réalité, que refléter l’ensemble de la bande. Impossible pour beaucoup de croire qu’un collectif pourrait se réunir pour la seule passion du jeu, du film, pour l’envie d’apprendre, de grandir ensemble, pour le simple besoin de créer, mais c’est pourtant bel et bien ce qui donnait toute sa beauté à cette équipe. Une sorte de naïveté qui n’en était pas une, la folie de l’artiste peut-être : la passion, la vraie.
Une équipe artistique impressionnante et rayonnante. Et parce que les arts vivants restent certainement pour moi le don de soi par excellence ; parce qu’ils étaient d’une générosité folle, d’une force de jeu unique et parce qu’ils allaient tellement bien ensemble, bref, parce qu’ils nous transportent sur les écrans comme en off, <link-text>Noémie PARÉ<link-text>, <link-text>Joanna FLAHAULT<link-text> et <link-text>Florian DELESTRE<link-text> porteraient peut-être à eux seuls une bonne partie de la réussite de ce film. Alors vous allez dire que je m’avance et vous auriez raison mais j’assume, je ne risque pas grand chose après tout.

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Et si les réalisateurs étaient aussi chefs opérateurs, techniciens, scénaristes, monteurs, que l’ingénieur du son était parfois cascadeur, <link-text>Marion<link-text> était, quant à elle, assistante réal, cuisinière, régisseuse, tantôt chargée de la sécurité tantôt hôtesse et maîtresse de maison : elle était la temporisatrice de cette émulsion créative. Mais si elle est restée dans l’ombre pour ce projet, <link-text>Marion<link-text> est aussi scénariste et réalisatrice. Bref, on a aussi hâte de la découvrir dans ses futurs projets. 

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Vous l’aurez compris, chacun des éléments de l’équipe est un créateur. Et le producteur n’échappe pas à la règle. Un réel plaisir donc de rencontrer celui qui est d’abord artiste avant d’être businessman. <link-text>Alaeddine MANOUBI<link-text> c’est cette personne qui donne sa chance à ceux qui émergent, qui soutient la création et juste pour ça, <link-text>Audacieux<link-text> se devait de vous en parler.
Et s'il était, pour ce projet, d'avantage le directeur de AGC Studios et le producteur du film, vous pourrez aussi le découvrir en tant qu'acteur. Et quand je vous parlais de force de jeu, <link-text>Alaeddine<link-text> en faisait aussi clairement parti.
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Jusqu’à l’ingénieur du son la créativité se faisait sentir et quand mon ami <link-text>ALX<link-text> est aussi de la partie pour assurer la finesse du son, vous pouvez en être sûr, tous les voyants sont au vert pour que "Bête Noire" vous transporte.

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Bref, on en reparle bientôt dans <link-text>Audacieux<link-text>, mais en attendant vous avez du monde à allez découvrir.

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