CULTURE

Night Teeth, tout sauf un film de vampires.

26/11/2021
Par Clément Rigaud

Crédit photo : © 2021 Netflix

Faire passer la souris sur les mots cachés pour les lire
26/11/2021

Night Teeth, tout sauf un film de vampires.

Par Clément Rigaud

Crédit photo : © 2021 Netflix

Faire passer la souris sur les mots cachés pour les lire

Si beaucoup jugent encore des films primés à de nombreuses reprises, ayant cumulé des dizaines de millions d’entrées au box-office, si d’avantage osent encore critiquer des séries qui ont rythmé notre adolescence et parfois même apaisé les temps durs de nos époques collège - oui, ça sent l’experience - et bien c’est pour juger un art inatteignable, celui d’artistes qui portent à eux seuls des tournages à plusieurs millions d’euros, des productions de plusieurs années en cherchant sans cesse à ne jamais décevoir les fans qui vivent à travers leurs créations. Un peu de pression ? Non, vraiment pas grand-chose.

Et aujourd’hui Netflix revient avec un air de fraîcheur mêlé à un semblant de nostalgie dans <link-text>Night Teeth<link-text> le dernier film d'<link-text>Adam Randall<link-text>. De quoi frustrer ceux qui oublient ce qu’ils adoraient plus jeunes et raviver un plaisir fou pour tous les autres qui n’ont pas perdu leurs âmes de rêveurs.

Les vampires de 2021

©2021 Netflix

<link-text>Night Teeth<link-text> dessine le tableau des nuits animées de Beverly Hills, là où tout peut arriver, le Las Vegas de la rue et nous plonge dans un univers fantastique qui revisite avec intelligence le genre pourtant déjà tant abordé des vampires.

Mais s'ils étaient, il y a de cela plusieurs dizaines d’année, des créatures horrifiées mangeuses de carotides, depuis ce que Twilight, <link-text>Teen Wolf<link-text> et tant d’autres ont amorcé comme les prémices du néo-vampire - le vampire des temps modernes, ultra glamour et sexy - aujourd’hui, <link-text>Night Teeth<link-text> s’en sert pour les humaniser et nous les rendre attachants.

En réalité, dès le XIXème et même avant, en instaurant les traits du genre et de l’origine du roman gothique, on y glisse progressivement - à travers les traits oniriques d’un individu partiel, excentré de la société - la romance voir la sexualité. Comme la créature hypnotique qui nous détournerait du droit chemin.

Le vampire est au demeurant et depuis toujours imaginé à travers la séduction, tout du moins l’histoire d’amour, tantôt manipulateur, tantôt humain et sincère. Mais comme toute bonne approche fantastique, l’auteur, <link-text>Brent Dillon<link-text>, place ses personnages dans un cadre réaliste, celui de notre société aujourd’hui, pour que l’on s'identifie à son histoire, qu'elle nous paraisse crédible.

Alors non, <link-text>Night Teeth<link-text> n’est vraisemblablement pas un film de vampire. Si beaucoup sont obnubilés par le fait d’avoir aperçu de longues canines lorsque Blaire souriait, la dernière sortie de Netflix est avant tout un film fantastique grand public, ultra moderne, trépident, drôle, romantique et avec l’ébauche d’un univers bien pus riche. Aucune suite n’est pour l’instant annoncée mais le dernier film d'<link-text>Adam Randall<link-text> a tout pour construire les fondements d'une saga prenante.

Debby Ryan, Sydney Sweeney, Alfie Allen...

©2021 Netflix

Attention, ce message s’adresse à tous les jeunes adultes bercés plus jeunes par les tendres surjeux des sitcom Disney Channel. À vous qui avez pleuré lorsque <link-text>Miley<link-text> a enfin dévoilé au monde qui elle était vraiment, qui avez pris pour modèle deux jumeaux complètement fous pendant toute votre enfance, qui avait cru dur comme fer que les visions de <link-text>Raven<link-text> étaient crédibles, à vous tous, qui étaient critiqués par ceux qui regardaient <link-text>Tfou<link-text> le matin, faites très attention, en regardant <link-text>Night Teeth<link-text> vous risquez d’être à nouveau hypnotisés par <link-text>Debby Ryan<link-text> dans un rôle qui lui va juste tellement bien.

Et si ça nous fait tellement plaisir de la redécouvrir dans un nouveau long, le casting n’est pas moins agréable pour tous les vrais seriephiles qui se respectent. 

Ainsi on retrouve <link-text>Alfie Allen<link-text> révélé pour son rôle dans <link-text>Game of Thrones<link-text>, <link-text>Alexander Ludwig<link-text> alias Bjorn le fils de Ragnar dans <link-text>Vikings<link-text> mais aussi <link-text>Sydney Sweeney<link-text>, découverte dans <link-text>Euhporia<link-text>

On compte aussi à la distribution <link-text>Raul Castillo<link-text> qui a joué dans le magnifique <link-text>Army of the Dead<link-text> de <link-text>Zack Snyder<link-text> et <link-text>Lucy Fry<link-text> qu’on a adoré dans <link-text>Bright<link-text> toujours sur Netflix. Le personnage principal est joué par <link-text>Jorge Lenderborg Jr.<link-text> qui s’était notamment illustré dans <link-text>Bumblebee<link-text> ou <link-text>Alita<link-text>. Et comme s’il n'y en avait pas assez, <link-text>Megan Fox<link-text> fait aussi partie de la distribution.

Parce qu'Adam Randall est à la réalisation

©2021 Netflix

Si on aime <link-text>Night Teeth<link-text>, c’est parce qu’il fait du bien. Entre Halloween et Noël, entre l’impatience des vacances et la frustration des dernières semaines, le film d'<link-text>Adam Randall<link-text> nous fait voyager. Il ne revisite pas le genre du vampire, il illustre une histoire qui s’en sert pour se sublimer. Rien ne prétend se tourner vers le cinéma horrifique et pour cause, c’est un film fantastique. Avec ses allures de teen movies, il pourrait côtoyer les stéréotypes des films pour ados mais ce n’est pas le cas. Il est populaire mais sans jamais être ennuyant, il est intelligent, rythmé, trépident, attachant et crédible.

Et parce qu’évidemment - face à la plus grande des tortures, lorsque l’on doit choisir l’un de ces films qui nous attendent péniblement dans notre liste Netflix - si j’ai choisi <link-text>Night Teeth<link-text>, sans même savoir de quoi il traitait, c’est pour les brefs extraits de la bande-annonce qui témoignait d’une de ces réalisations que j’adore.

Oui, il faut qu’on en parle : <link-text>Adam Randall<link-text>

<link-text>Night Teeth<link-text>, c’est ce genre de films qui permettent de faire vivre les envies de réalisateurs qui se libèrent des contraintes du grand écran pour assumer des partis pris et nous proposer enfin des nouvelles réalisations.

Et inéluctablement <link-text>Adam Randall<link-text> est un obsédé de la couleur. D’avantage, c’est un scientifique de la lumière. Et alors que la plus grande partie du film se déroule de nuit, nous n’avons jamais l’impression d’en souffrir. La fraîcheur du film est due pour beaucoup au dynamisme que le réalisateur va chercher dans ses plans. Il aborde la nuit comme le moyen de révéler ce que l’on ne voit pas le jour, comme la mise en parallèle du surnaturel. Entre le jeu des couleurs complémentaires qui s’opposent pendant tout le film, les mouvements de caméra qui redéfinissent le format et la subtilité du jeu capté comme des petits indices lâché sur le chemin sans qu’on n’ose jamais les prendre en compte jusqu'à la fin, bref, en assumant une esthétique propre à lui il crée la recette idéale pour proposer un film ultra-prenant et modernisé.

<link-text>Night Teeth<link-text>, pour la plupart c’est dans votre liste Netflix alors n’hésitez plus, la prochaine fois lancer le, c'est une valeur sûre.

26/11/2021

Night Teeth, tout sauf un film de vampires.

Par Clément Rigaud

Crédit photo : © 2021 Netflix

Si beaucoup jugent encore des films primés à de nombreuses reprises, ayant cumulé des dizaines de millions d’entrées au box-office, si d’avantage osent encore critiquer des séries qui ont rythmé notre adolescence et parfois même apaisé les temps durs de nos époques collège - oui, ça sent l’experience - et bien c’est pour juger un art inatteignable, celui d’artistes qui portent à eux seuls des tournages à plusieurs millions d’euros, des productions de plusieurs années en cherchant sans cesse à ne jamais décevoir les fans qui vivent à travers leurs créations. Un peu de pression ? Non, vraiment pas grand-chose.

Et aujourd’hui Netflix revient avec un air de fraîcheur mêlé à un semblant de nostalgie dans <link-text>Night Teeth<link-text> le dernier film d'<link-text>Adam Randall<link-text>. De quoi frustrer ceux qui oublient ce qu’ils adoraient plus jeunes et raviver un plaisir fou pour tous les autres qui n’ont pas perdu leurs âmes de rêveurs.

Night Teeth, tout sauf un film de vampires.

FILMS

Night Teeth, tout sauf un film de vampires.

26/11/2021
Par Clément Rigaud

Crédit photo : © 2021 Netflix

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Night Teeth, tout sauf un film de vampires.

26/11/2021
Par Clément Rigaud

Crédit photo : © 2021 Netflix

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FILMS

Night Teeth, tout sauf un film de vampires.

23/2/2024
Par Clément Rigaud

Crédit photo : © 2021 Netflix

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Si beaucoup jugent encore des films primés à de nombreuses reprises, ayant cumulé des dizaines de millions d’entrées au box-office, si d’avantage osent encore critiquer des séries qui ont rythmé notre adolescence et parfois même apaisé les temps durs de nos époques collège - oui, ça sent l’experience - et bien c’est pour juger un art inatteignable, celui d’artistes qui portent à eux seuls des tournages à plusieurs millions d’euros, des productions de plusieurs années en cherchant sans cesse à ne jamais décevoir les fans qui vivent à travers leurs créations. Un peu de pression ? Non, vraiment pas grand-chose.

Et aujourd’hui Netflix revient avec un air de fraîcheur mêlé à un semblant de nostalgie dans <link-text>Night Teeth<link-text> le dernier film d'<link-text>Adam Randall<link-text>. De quoi frustrer ceux qui oublient ce qu’ils adoraient plus jeunes et raviver un plaisir fou pour tous les autres qui n’ont pas perdu leurs âmes de rêveurs.

Les vampires de 2021

©2021 Netflix

<link-text>Night Teeth<link-text> dessine le tableau des nuits animées de Beverly Hills, là où tout peut arriver, le Las Vegas de la rue et nous plonge dans un univers fantastique qui revisite avec intelligence le genre pourtant déjà tant abordé des vampires.

Mais s'ils étaient, il y a de cela plusieurs dizaines d’année, des créatures horrifiées mangeuses de carotides, depuis ce que Twilight, <link-text>Teen Wolf<link-text> et tant d’autres ont amorcé comme les prémices du néo-vampire - le vampire des temps modernes, ultra glamour et sexy - aujourd’hui, <link-text>Night Teeth<link-text> s’en sert pour les humaniser et nous les rendre attachants.

En réalité, dès le XIXème et même avant, en instaurant les traits du genre et de l’origine du roman gothique, on y glisse progressivement - à travers les traits oniriques d’un individu partiel, excentré de la société - la romance voir la sexualité. Comme la créature hypnotique qui nous détournerait du droit chemin.

Le vampire est au demeurant et depuis toujours imaginé à travers la séduction, tout du moins l’histoire d’amour, tantôt manipulateur, tantôt humain et sincère. Mais comme toute bonne approche fantastique, l’auteur, <link-text>Brent Dillon<link-text>, place ses personnages dans un cadre réaliste, celui de notre société aujourd’hui, pour que l’on s'identifie à son histoire, qu'elle nous paraisse crédible.

Alors non, <link-text>Night Teeth<link-text> n’est vraisemblablement pas un film de vampire. Si beaucoup sont obnubilés par le fait d’avoir aperçu de longues canines lorsque Blaire souriait, la dernière sortie de Netflix est avant tout un film fantastique grand public, ultra moderne, trépident, drôle, romantique et avec l’ébauche d’un univers bien pus riche. Aucune suite n’est pour l’instant annoncée mais le dernier film d'<link-text>Adam Randall<link-text> a tout pour construire les fondements d'une saga prenante.

Debby Ryan, Sydney Sweeney, Alfie Allen...

©2021 Netflix

Attention, ce message s’adresse à tous les jeunes adultes bercés plus jeunes par les tendres surjeux des sitcom Disney Channel. À vous qui avez pleuré lorsque <link-text>Miley<link-text> a enfin dévoilé au monde qui elle était vraiment, qui avez pris pour modèle deux jumeaux complètement fous pendant toute votre enfance, qui avait cru dur comme fer que les visions de <link-text>Raven<link-text> étaient crédibles, à vous tous, qui étaient critiqués par ceux qui regardaient <link-text>Tfou<link-text> le matin, faites très attention, en regardant <link-text>Night Teeth<link-text> vous risquez d’être à nouveau hypnotisés par <link-text>Debby Ryan<link-text> dans un rôle qui lui va juste tellement bien.

Et si ça nous fait tellement plaisir de la redécouvrir dans un nouveau long, le casting n’est pas moins agréable pour tous les vrais seriephiles qui se respectent. 

Ainsi on retrouve <link-text>Alfie Allen<link-text> révélé pour son rôle dans <link-text>Game of Thrones<link-text>, <link-text>Alexander Ludwig<link-text> alias Bjorn le fils de Ragnar dans <link-text>Vikings<link-text> mais aussi <link-text>Sydney Sweeney<link-text>, découverte dans <link-text>Euhporia<link-text>

On compte aussi à la distribution <link-text>Raul Castillo<link-text> qui a joué dans le magnifique <link-text>Army of the Dead<link-text> de <link-text>Zack Snyder<link-text> et <link-text>Lucy Fry<link-text> qu’on a adoré dans <link-text>Bright<link-text> toujours sur Netflix. Le personnage principal est joué par <link-text>Jorge Lenderborg Jr.<link-text> qui s’était notamment illustré dans <link-text>Bumblebee<link-text> ou <link-text>Alita<link-text>. Et comme s’il n'y en avait pas assez, <link-text>Megan Fox<link-text> fait aussi partie de la distribution.

Parce qu'Adam Randall est à la réalisation

©2021 Netflix

Si on aime <link-text>Night Teeth<link-text>, c’est parce qu’il fait du bien. Entre Halloween et Noël, entre l’impatience des vacances et la frustration des dernières semaines, le film d'<link-text>Adam Randall<link-text> nous fait voyager. Il ne revisite pas le genre du vampire, il illustre une histoire qui s’en sert pour se sublimer. Rien ne prétend se tourner vers le cinéma horrifique et pour cause, c’est un film fantastique. Avec ses allures de teen movies, il pourrait côtoyer les stéréotypes des films pour ados mais ce n’est pas le cas. Il est populaire mais sans jamais être ennuyant, il est intelligent, rythmé, trépident, attachant et crédible.

Et parce qu’évidemment - face à la plus grande des tortures, lorsque l’on doit choisir l’un de ces films qui nous attendent péniblement dans notre liste Netflix - si j’ai choisi <link-text>Night Teeth<link-text>, sans même savoir de quoi il traitait, c’est pour les brefs extraits de la bande-annonce qui témoignait d’une de ces réalisations que j’adore.

Oui, il faut qu’on en parle : <link-text>Adam Randall<link-text>

<link-text>Night Teeth<link-text>, c’est ce genre de films qui permettent de faire vivre les envies de réalisateurs qui se libèrent des contraintes du grand écran pour assumer des partis pris et nous proposer enfin des nouvelles réalisations.

Et inéluctablement <link-text>Adam Randall<link-text> est un obsédé de la couleur. D’avantage, c’est un scientifique de la lumière. Et alors que la plus grande partie du film se déroule de nuit, nous n’avons jamais l’impression d’en souffrir. La fraîcheur du film est due pour beaucoup au dynamisme que le réalisateur va chercher dans ses plans. Il aborde la nuit comme le moyen de révéler ce que l’on ne voit pas le jour, comme la mise en parallèle du surnaturel. Entre le jeu des couleurs complémentaires qui s’opposent pendant tout le film, les mouvements de caméra qui redéfinissent le format et la subtilité du jeu capté comme des petits indices lâché sur le chemin sans qu’on n’ose jamais les prendre en compte jusqu'à la fin, bref, en assumant une esthétique propre à lui il crée la recette idéale pour proposer un film ultra-prenant et modernisé.

<link-text>Night Teeth<link-text>, pour la plupart c’est dans votre liste Netflix alors n’hésitez plus, la prochaine fois lancer le, c'est une valeur sûre.

Si beaucoup jugent encore des films primés à de nombreuses reprises, ayant cumulé des dizaines de millions d’entrées au box-office, si d’avantage osent encore critiquer des séries qui ont rythmé notre adolescence et parfois même apaisé les temps durs de nos époques collège - oui, ça sent l’experience - et bien c’est pour juger un art inatteignable, celui d’artistes qui portent à eux seuls des tournages à plusieurs millions d’euros, des productions de plusieurs années en cherchant sans cesse à ne jamais décevoir les fans qui vivent à travers leurs créations. Un peu de pression ? Non, vraiment pas grand-chose.

Et aujourd’hui Netflix revient avec un air de fraîcheur mêlé à un semblant de nostalgie dans <link-text>Night Teeth<link-text> le dernier film d'<link-text>Adam Randall<link-text>. De quoi frustrer ceux qui oublient ce qu’ils adoraient plus jeunes et raviver un plaisir fou pour tous les autres qui n’ont pas perdu leurs âmes de rêveurs.

Les vampires de 2021

©2021 Netflix

<link-text>Night Teeth<link-text> dessine le tableau des nuits animées de Beverly Hills, là où tout peut arriver, le Las Vegas de la rue et nous plonge dans un univers fantastique qui revisite avec intelligence le genre pourtant déjà tant abordé des vampires.

Mais s'ils étaient, il y a de cela plusieurs dizaines d’année, des créatures horrifiées mangeuses de carotides, depuis ce que Twilight, <link-text>Teen Wolf<link-text> et tant d’autres ont amorcé comme les prémices du néo-vampire - le vampire des temps modernes, ultra glamour et sexy - aujourd’hui, <link-text>Night Teeth<link-text> s’en sert pour les humaniser et nous les rendre attachants.

En réalité, dès le XIXème et même avant, en instaurant les traits du genre et de l’origine du roman gothique, on y glisse progressivement - à travers les traits oniriques d’un individu partiel, excentré de la société - la romance voir la sexualité. Comme la créature hypnotique qui nous détournerait du droit chemin.

Le vampire est au demeurant et depuis toujours imaginé à travers la séduction, tout du moins l’histoire d’amour, tantôt manipulateur, tantôt humain et sincère. Mais comme toute bonne approche fantastique, l’auteur, <link-text>Brent Dillon<link-text>, place ses personnages dans un cadre réaliste, celui de notre société aujourd’hui, pour que l’on s'identifie à son histoire, qu'elle nous paraisse crédible.

Alors non, <link-text>Night Teeth<link-text> n’est vraisemblablement pas un film de vampire. Si beaucoup sont obnubilés par le fait d’avoir aperçu de longues canines lorsque Blaire souriait, la dernière sortie de Netflix est avant tout un film fantastique grand public, ultra moderne, trépident, drôle, romantique et avec l’ébauche d’un univers bien pus riche. Aucune suite n’est pour l’instant annoncée mais le dernier film d'<link-text>Adam Randall<link-text> a tout pour construire les fondements d'une saga prenante.

Debby Ryan, Sydney Sweeney, Alfie Allen...

©2021 Netflix

Attention, ce message s’adresse à tous les jeunes adultes bercés plus jeunes par les tendres surjeux des sitcom Disney Channel. À vous qui avez pleuré lorsque <link-text>Miley<link-text> a enfin dévoilé au monde qui elle était vraiment, qui avez pris pour modèle deux jumeaux complètement fous pendant toute votre enfance, qui avait cru dur comme fer que les visions de <link-text>Raven<link-text> étaient crédibles, à vous tous, qui étaient critiqués par ceux qui regardaient <link-text>Tfou<link-text> le matin, faites très attention, en regardant <link-text>Night Teeth<link-text> vous risquez d’être à nouveau hypnotisés par <link-text>Debby Ryan<link-text> dans un rôle qui lui va juste tellement bien.

Et si ça nous fait tellement plaisir de la redécouvrir dans un nouveau long, le casting n’est pas moins agréable pour tous les vrais seriephiles qui se respectent. 

Ainsi on retrouve <link-text>Alfie Allen<link-text> révélé pour son rôle dans <link-text>Game of Thrones<link-text>, <link-text>Alexander Ludwig<link-text> alias Bjorn le fils de Ragnar dans <link-text>Vikings<link-text> mais aussi <link-text>Sydney Sweeney<link-text>, découverte dans <link-text>Euhporia<link-text>

On compte aussi à la distribution <link-text>Raul Castillo<link-text> qui a joué dans le magnifique <link-text>Army of the Dead<link-text> de <link-text>Zack Snyder<link-text> et <link-text>Lucy Fry<link-text> qu’on a adoré dans <link-text>Bright<link-text> toujours sur Netflix. Le personnage principal est joué par <link-text>Jorge Lenderborg Jr.<link-text> qui s’était notamment illustré dans <link-text>Bumblebee<link-text> ou <link-text>Alita<link-text>. Et comme s’il n'y en avait pas assez, <link-text>Megan Fox<link-text> fait aussi partie de la distribution.

Parce qu'Adam Randall est à la réalisation

©2021 Netflix

Si on aime <link-text>Night Teeth<link-text>, c’est parce qu’il fait du bien. Entre Halloween et Noël, entre l’impatience des vacances et la frustration des dernières semaines, le film d'<link-text>Adam Randall<link-text> nous fait voyager. Il ne revisite pas le genre du vampire, il illustre une histoire qui s’en sert pour se sublimer. Rien ne prétend se tourner vers le cinéma horrifique et pour cause, c’est un film fantastique. Avec ses allures de teen movies, il pourrait côtoyer les stéréotypes des films pour ados mais ce n’est pas le cas. Il est populaire mais sans jamais être ennuyant, il est intelligent, rythmé, trépident, attachant et crédible.

Et parce qu’évidemment - face à la plus grande des tortures, lorsque l’on doit choisir l’un de ces films qui nous attendent péniblement dans notre liste Netflix - si j’ai choisi <link-text>Night Teeth<link-text>, sans même savoir de quoi il traitait, c’est pour les brefs extraits de la bande-annonce qui témoignait d’une de ces réalisations que j’adore.

Oui, il faut qu’on en parle : <link-text>Adam Randall<link-text>

<link-text>Night Teeth<link-text>, c’est ce genre de films qui permettent de faire vivre les envies de réalisateurs qui se libèrent des contraintes du grand écran pour assumer des partis pris et nous proposer enfin des nouvelles réalisations.

Et inéluctablement <link-text>Adam Randall<link-text> est un obsédé de la couleur. D’avantage, c’est un scientifique de la lumière. Et alors que la plus grande partie du film se déroule de nuit, nous n’avons jamais l’impression d’en souffrir. La fraîcheur du film est due pour beaucoup au dynamisme que le réalisateur va chercher dans ses plans. Il aborde la nuit comme le moyen de révéler ce que l’on ne voit pas le jour, comme la mise en parallèle du surnaturel. Entre le jeu des couleurs complémentaires qui s’opposent pendant tout le film, les mouvements de caméra qui redéfinissent le format et la subtilité du jeu capté comme des petits indices lâché sur le chemin sans qu’on n’ose jamais les prendre en compte jusqu'à la fin, bref, en assumant une esthétique propre à lui il crée la recette idéale pour proposer un film ultra-prenant et modernisé.

<link-text>Night Teeth<link-text>, pour la plupart c’est dans votre liste Netflix alors n’hésitez plus, la prochaine fois lancer le, c'est une valeur sûre.

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