2,5 décennies rythmées par des victoires

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Samedi 23 septembre, 400 000 personnes se sont déhanchées sur les musiques électroniques de la 25ᵉ édition de la Techno Parade. Initiée en 1998 par Jack Lang, alors ministre de la Culture, la Techno Parade avait pour but de dédiaboliser la culture techno, longtemps rejetée et injustement associée aux drogues. 25 ans plus tard, le bilan est aussi festif que l’évènement : plus de 6 millions d’adeptes et pas moins de 2000 artistes ont fait vivre cette expérience sur un quart de siècle, dont certains DJ mondialement connus aujourd’hui (David Guetta, Jean-Michel Jarre, etc.).

Fête gratuite, libre et ouverte à tous, la Techno Parade a redoré le blason des rassemblements de musiques électroniques au fil des ans, en animant joyeusement et pacifiquement les rues de la capitale. Dans son sillon, les acteurs des musiques électroniques bénéficient désormais d’une plus grande visibilité.

Pour autant, des combats restent à mener.

Orchestrer une meilleure reconnaissance des musiques électroniques

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‍Si les évènements de musiques électroniques font face à moins d’interdictions, ils subissent encore des contraintes plus fortes que d’autres festivals en France (effectifs de police plus importants notamment). C’est ce qu’a confié Tommy Vaudecranne, président de l’association organisatrice Technopol, à Franceinfo Culture quelques jours avant l’anniversaire. Pour lui, les musiques électroniques souffrent d’être catégorisées comme « musiques actuelles ». À ce titre, elles font l'objet de lois qui les défavorisent en ne tenant pas compte de leurs spécificités (modes de distribution, lieux et horaires de diffusion, etc.).

Ainsi, en voulant protéger l’audition du public, le « décret son » nuit à la diffusion des musiques électroniques dans de bonnes conditions. Les dispositifs de subvention, quant à eux, restent difficiles d’accès pour les acteurs de la culture techno. L’écologie se place aussi au cœur des préoccupations de l’association Technopol, soucieuse de rendre ses festivals plus vertueux, notamment en favorisant les artistes locaux.