CULTURE

"The Real Show" au CAC Brétigny

11/2/2022
Par Clément Rigaud

Crédit photo : Charles Mazé & Coline Sunier

Faire passer la souris sur les mots cachés pour les lire
11/2/2022

"The Real Show" au CAC Brétigny

Par Clément Rigaud

Crédit photo : Charles Mazé & Coline Sunier

Faire passer la souris sur les mots cachés pour les lire

Ne me lancez pas sur ce sujet ou vous aurez affaire à mon insatiable envie de vous expliquer en vingt-cinq pages l'aliénation de l’homme à travers l'hyperconnexion, la déréalisation des jeunes, l'essoufflement des passions à travers l'assouvissement des fantasmes et j’en passe.. Mais promis, cet article ne vous rappellera pas vos cours du lycée où l’on vous apprenait à parler pour ne rien dire, ni ces dissertations déprimantes, ni ces redondantes rédactions qu’on essayait d’oublier une fois rentré chez soi. 

Aujourd’hui encore, on parle d’une des nouvelles initiatives d’un monde aussi fascinant que parfois difficilement saisissable, celui des arts : <link-text>« The Real Show »<link-text>.

Le <link-text>CAC de Brétigny<link-text> débutait ainsi sa saison en dessinant les prémices de ce concept large, nous interrogeant sur notre rapport à la "popularité" et à ses représentations.

En fait, plus largement, c’est l’ensemble de nos modes de divertissements qui sont déconstruits.  <link-text>« The Real Show »<link-text>, c’est la mise en perspective de nos médias, des grands groupes de youtubeurs, influenceurs, podcasts, réseaux sociaux, émissions, etc. Il questionne sur leurs tendances à utiliser le « populaire » et de la possible influence qu’ils porteraient sur nos affects et nos comportements.

Un thème large dont pas moins d’une vingtaine d’artistes explorent les enjeux à travers une multitude de champs d’action. Les mises en scène révélatrices et inspirantes de <link-text>Zeyno Pekünlü<link-text>, <link-text>Hannah Black<link-text> et <link-text>Qingmei Yao<link-text> – le dernier film de <link-text>Virgile Fraisse<link-text> qui comme le miroir des incohérences et d’une absurdité, remet en question le concept d’opinion et de libre-pensée – le rapport entre corps et images exploré par <link-text>Erick Meyenberg<link-text>, <link-text>Christian Jankowski<link-text> et <link-text>Santiago Mostyn<link-text>, mais aussi mes coups de cœur perso, tantôt conceptuels, tantôt même humanistes pour ne pas dire féministes de <link-text>Luis Pazos<link-text> et <link-text>Martha Rosler<link-text> ; des créations historiques qui nous rappellent que les liens étroits entre image et comportement n’ont pas attendu la révolution numérique pour s’installer.

Bref, encore une multitude de réponses - et de nouvelles questions - plus riches les unes que les autres à découvrir au <link-text>CAC Brétigny<link-text>. On notera pour la route certains enjeux « identitaires » que suggère le travail de <link-text>Gwendal Coulon<link-text> ou encore les rumeurs véhiculées dans les journaux de <link-text>Ghita Skali<link-text> et <link-text>Aslı Çavuşoğlu<link-text> marquant, dans la lignée des fake news et autres légendes urbaines et envies politisées, les fragilités d’une construction libre de la pensée.

Des sujets qui touchent d'autant qu’ils sont finement liés aux attaches de <link-text>Désabusé<link-text>.

Et aux allures d’une "série sur le modèle télévisuel ou cinématographique", Brétigny accueil l’épisode pilote, la naissance d’un concept plus vaste voué à être décliné en plusieurs épisodes diffusés à différents endroits du globe. On citera notamment le <link-text>FRAC Lorraine<link-text> à Mets, <link-text>Sandwich Gallery<link-text> à Bucarest, la <link-text>Cité internationale des arts de Paris<link-text>, <link-text>The Latvian Centre for Contemporary Art<link-text> à Riga et <link-text>PLATO à Ostrava<link-text>.

Pour découvrir le premier chapitre qui questionne le « populaire » et bien plus encore, c’est au <link-text>CAC Brétigny<link-text> jusqu’à la mi-avril.

Et pour plus d’info sur le projet, c’est sur leur superbe <link-text>site<link-text>, il est signé, <link-text>Charles Mazé & Coline Sunier<link-text> à la conception.

11/2/2022

"The Real Show" au CAC Brétigny

Par Clément Rigaud

Crédit photo : Charles Mazé & Coline Sunier

ARTS

"The Real Show" au CAC Brétigny

11/2/2022
Par Clément Rigaud

Crédit photo : Charles Mazé & Coline Sunier

Appuyez sur les mots cachés pour les lire
ARTS

"The Real Show" au CAC Brétigny

11/2/2022
Par Clément Rigaud

Crédit photo : Charles Mazé & Coline Sunier

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ARTS

"The Real Show" au CAC Brétigny

8/2/2024
Par Clément Rigaud

Crédit photo : Charles Mazé & Coline Sunier

Appuyez sur les mots cachés pour les lire

Ne me lancez pas sur ce sujet ou vous aurez affaire à mon insatiable envie de vous expliquer en vingt-cinq pages l'aliénation de l’homme à travers l'hyperconnexion, la déréalisation des jeunes, l'essoufflement des passions à travers l'assouvissement des fantasmes et j’en passe.. Mais promis, cet article ne vous rappellera pas vos cours du lycée où l’on vous apprenait à parler pour ne rien dire, ni ces dissertations déprimantes, ni ces redondantes rédactions qu’on essayait d’oublier une fois rentré chez soi. 

Aujourd’hui encore, on parle d’une des nouvelles initiatives d’un monde aussi fascinant que parfois difficilement saisissable, celui des arts : <link-text>« The Real Show »<link-text>.

Le <link-text>CAC de Brétigny<link-text> débutait ainsi sa saison en dessinant les prémices de ce concept large, nous interrogeant sur notre rapport à la "popularité" et à ses représentations.

En fait, plus largement, c’est l’ensemble de nos modes de divertissements qui sont déconstruits.  <link-text>« The Real Show »<link-text>, c’est la mise en perspective de nos médias, des grands groupes de youtubeurs, influenceurs, podcasts, réseaux sociaux, émissions, etc. Il questionne sur leurs tendances à utiliser le « populaire » et de la possible influence qu’ils porteraient sur nos affects et nos comportements.

Un thème large dont pas moins d’une vingtaine d’artistes explorent les enjeux à travers une multitude de champs d’action. Les mises en scène révélatrices et inspirantes de <link-text>Zeyno Pekünlü<link-text>, <link-text>Hannah Black<link-text> et <link-text>Qingmei Yao<link-text> – le dernier film de <link-text>Virgile Fraisse<link-text> qui comme le miroir des incohérences et d’une absurdité, remet en question le concept d’opinion et de libre-pensée – le rapport entre corps et images exploré par <link-text>Erick Meyenberg<link-text>, <link-text>Christian Jankowski<link-text> et <link-text>Santiago Mostyn<link-text>, mais aussi mes coups de cœur perso, tantôt conceptuels, tantôt même humanistes pour ne pas dire féministes de <link-text>Luis Pazos<link-text> et <link-text>Martha Rosler<link-text> ; des créations historiques qui nous rappellent que les liens étroits entre image et comportement n’ont pas attendu la révolution numérique pour s’installer.

Ne me lancez pas sur ce sujet ou vous aurez affaire à mon insatiable envie de vous expliquer en vingt-cinq pages l'aliénation de l’homme à travers l'hyperconnexion, la déréalisation des jeunes, l'essoufflement des passions à travers l'assouvissement des fantasmes et j’en passe.. Mais promis, cet article ne vous rappellera pas vos cours du lycée où l’on vous apprenait à parler pour ne rien dire, ni ces dissertations déprimantes, ni ces redondantes rédactions qu’on essayait d’oublier une fois rentré chez soi. 

Aujourd’hui encore, on parle d’une des nouvelles initiatives d’un monde aussi fascinant que parfois difficilement saisissable, celui des arts : <link-text>« The Real Show »<link-text>.

Le <link-text>CAC de Brétigny<link-text> débutait ainsi sa saison en dessinant les prémices de ce concept large, nous interrogeant sur notre rapport à la "popularité" et à ses représentations.

En fait, plus largement, c’est l’ensemble de nos modes de divertissements qui sont déconstruits.  <link-text>« The Real Show »<link-text>, c’est la mise en perspective de nos médias, des grands groupes de youtubeurs, influenceurs, podcasts, réseaux sociaux, émissions, etc. Il questionne sur leurs tendances à utiliser le « populaire » et de la possible influence qu’ils porteraient sur nos affects et nos comportements.

Un thème large dont pas moins d’une vingtaine d’artistes explorent les enjeux à travers une multitude de champs d’action. Les mises en scène révélatrices et inspirantes de <link-text>Zeyno Pekünlü<link-text>, <link-text>Hannah Black<link-text> et <link-text>Qingmei Yao<link-text> – le dernier film de <link-text>Virgile Fraisse<link-text> qui comme le miroir des incohérences et d’une absurdité, remet en question le concept d’opinion et de libre-pensée – le rapport entre corps et images exploré par <link-text>Erick Meyenberg<link-text>, <link-text>Christian Jankowski<link-text> et <link-text>Santiago Mostyn<link-text>, mais aussi mes coups de cœur perso, tantôt conceptuels, tantôt même humanistes pour ne pas dire féministes de <link-text>Luis Pazos<link-text> et <link-text>Martha Rosler<link-text> ; des créations historiques qui nous rappellent que les liens étroits entre image et comportement n’ont pas attendu la révolution numérique pour s’installer.

Bref, encore une multitude de réponses - et de nouvelles questions - plus riches les unes que les autres à découvrir au <link-text>CAC Brétigny<link-text>. On notera pour la route certains enjeux « identitaires » que suggère le travail de <link-text>Gwendal Coulon<link-text> ou encore les rumeurs véhiculées dans les journaux de <link-text>Ghita Skali<link-text> et <link-text>Aslı Çavuşoğlu<link-text> marquant, dans la lignée des fake news et autres légendes urbaines et envies politisées, les fragilités d’une construction libre de la pensée.

Des sujets qui touchent d'autant qu’ils sont finement liés aux attaches de <link-text>Désabusé<link-text>.

Et aux allures d’une "série sur le modèle télévisuel ou cinématographique", Brétigny accueil l’épisode pilote, la naissance d’un concept plus vaste voué à être décliné en plusieurs épisodes diffusés à différents endroits du globe. On citera notamment le <link-text>FRAC Lorraine<link-text> à Mets, <link-text>Sandwich Gallery<link-text> à Bucarest, la <link-text>Cité internationale des arts de Paris<link-text>, <link-text>The Latvian Centre for Contemporary Art<link-text> à Riga et <link-text>PLATO à Ostrava<link-text>.

Pour découvrir le premier chapitre qui questionne le « populaire » et bien plus encore, c’est au <link-text>CAC Brétigny<link-text> jusqu’à la mi-avril.

Et pour plus d’info sur le projet, c’est sur leur superbe <link-text>site<link-text>, il est signé, <link-text>Charles Mazé & Coline Sunier<link-text> à la conception.

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