Les droits des personnes LGBT+
17/11/2021

Les droits des personnes LGBT+

Aujourd'hui c'est l'occasion, en abordant les droits des personnes LGBT, de faire la rétrospective d'une révolution sexuelle qui dure, évolue et s'affirme depuis des siècles. Un peu d'histoire donc, ça ne fait pas de mal, surtout lorsqu'on peut se remémorer celles, ceux et celleux qui se sont battus pour que les pensées évoluent.

Par Charlie

Crédits : Manifestation du FHAR, le premier mai 1971 à Paris - photo d'archives

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Par Charlie

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29/1/2022
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SANTÉ

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Si il y a bien une chose qu'on n'a cessé de me répéter c'est qu'on n'arrivait jamais à suivre l'actualité de DÉSABUSÉ. Désormais vous n'avez plus d'excuses, tout est dans Audacieux ! Ou alors c'est peut être moi qui cherche des excuses pour me faire moi-même de la promo... Qui a dit que c'était interdit ?  C'est mon magasine alors je fait ce que je veux... love u

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Audacieux, le magazine par Désabusé Paris

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Aujourd'hui c'est l'occasion, en abordant les droits des personnes LGBT, de faire la rétrospective d'une révolution sexuelle qui dure, évolue et s'affirme depuis des siècles. Un peu d'histoire donc, ça ne fait pas de mal, surtout lorsqu'on peut se remémorer celles, ceux et celleux qui se sont battus pour que les pensées évoluent.

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Aujourd'hui c'est l'occasion, en abordant les droits des personnes LGBT, de faire la rétrospective d'une révolution sexuelle qui dure, évolue et s'affirme depuis des siècles. Un peu d'histoire donc, ça ne fait pas de mal, surtout lorsqu'on peut se remémorer celles, ceux et celleux qui se sont battus pour que les pensées évoluent.

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1791 - Le Code pénal

Avec le Code pénal de 1791, la Révolution française dépénalise l'homosexualité. La <hide-text>sodomie<hide-text>, considérée jusque-là comme un crime, n'est plus mentionnée ni aucun autre terme désignant les rapports homosexuels. Les rapports homosexuels en privé entre adultes consentants ne sont plus poursuivis par la loi en France. Cependant, l’homosexualité restera profondément rejetée par la société française. La IVe République la qualifiera notamment de « fléau social ».

1974 - Abaissement de la majorité sexuelle

Le régime de Vichy, en 1942, établit qu’il ne peut être donné de consentement valable pour un acte à caractère homosexuel qu’à partir de l’âge de 21 ans alors qu’il était de 13 ans pour les actes hétérosexuels. Cet écart permettait de garder légales des actes discriminatoires comme de nombreuses arrestations arbitraires dont étaient victimes les personnes homosexuelles.

Ce seuil est élevé à 15 ans en 1945 pour l'hétérosexualité. C'est en 1974, après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, que la majorité sexuelle des personnes homosexuelles est abaissée à 18 ans, en même temps que l'abaissement de la majorité civile. Il faudra attendre la loi du 4 août 1982 pour voir abolir la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle.

1982 - « La République doit reconnaître ce qu’elle doit aux homosexuels »

Il faut attendre 1981 pour que François Mitterrand annonce vouloir mettre fin aux discriminations homophobes héritées de Vichy. Ce sera chose faite avec Robert Badinter, alors ministre de la Justice, qui incarnera le projet en 1982. Dans les faits, l’Assemblée supprime deux amendements :

  • Le premier abolis la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle et abaisse ainsi la majorité sexuelle des personnes homosexuelles à 15 ans.
  • Le second annule l’aggravation de l’outrage à la pudeur s’il s’agit d’un acte homosexuel. Depuis 1965, la peine minimum pour outrage public à la pudeur était doublée lorsqu'il s'agissait de rapports homosexuels. De plus, toutes les fiches de police qui recensaient les homosexuels sont détruites.

1983 - Droit du don de sang

Dans les années 1980, des milliers d'hémophiles et de transfusés contractent le virus du sida ou de l’hépatite C après avoir reçu du sang ou des produits sanguins. Plusieurs pays tels que l’Allemagne, le Japon et les États-Unis ont également vécu ce qu’on a appelé « le scandale du sang contaminé ». À la suite, en 1983, les hommes gays ont été interdit de don de sang. Ils ont été de nouveau autorisés en 2016 d’abord, mais à la condition d’avoir respecté un an entier d’abstinence. En 2019, ce délai avait été abaissé à 4 mois.

Ce mois de juin 2021, l'Assemblée nationale a voté un amendement autorisant les hommes gays et bis à donner leur sang dans les mêmes conditions que les hétéros. La mesure doit entrer en application en 2022.

1999 - Le PACS

Le pacte civil de solidarité (PACS) a été instauré par la loi du 15 novembre 1999. La France reconnaît alors légalement les unions civiles entre personnes de sexe opposé mais aussi de même sexe.

2001-2004 - Une lutte contre les discriminations

En 2001 et 2002, deux lois avaient interdit les discriminations dans les domaines du travail et du logement. En 2003, le terme “homophobie” était intégré au Code pénal en faisant une circonstance aggravante en cas d’agression.

Le 30 décembre 2004, Jacques Chirac promulguait la loi de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité. L'un des principaux changements (celui du «renforcement de la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe») réprimait les provocations «à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap».

2010 - La transidentité

La transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale.

2013 - Le mariage pour tou.te.s

La numéro 31 de ses 60 propositions était la suivante : «J'ouvrirai le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels.». Chose promise, chose due, Francois Hollande est élus le 6 mai 2013 et faisait voter le mariage pour tou.te.s à l'Assemblée nationale le 23 avril 2013. Portée par la ministre de la Justice Christiane Taubira, cette loi rend désormais possible le mariage des couples de même sexe ainsi que l'adoption par les couples homosexuels mariés et l’adoption de l’enfant du conjoint au sein d’un couple marié.

2016 - Une "modernisation" de la justice

Promulguée le 18 novembre 2016, la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle a permis d'amorcer l'inclusion des personnes trans dans la société notamment avec la reconnaissance de l’identité de genre et la transidentité comme l’un des critères de discrimination. Elle a notamment cherché à faciliter le changement d’état-civil pour les personnes trans. Ainsi, toute personne majeure ou mineure émancipée « qui démontre par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe à l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue peut en obtenir la modification » devant un tribunal de grande instance. L'un des grands aménagements étant la possibilité d'adapter l'état civil à l'identité sans avoir à subir de stérilisation forcée ou d'intervention chirurgicale. Les requérants n’ont plus à apporter la preuve « irréversible et médicale d’une transformation physique ». Ils doivent cepenant encore se justifier devant un tribunal qui reste toujours décisionnaire.

2021 - Une zone de liberté

L'UE déclarée zone de liberté LGBTQIA+. Une résolution qui reconnaît l’ensemble du territoire européen comme "zone de liberté LGBTQIA+" et rappelle que les autorités nationales dans l’ensemble de l’Union devraient protéger et promouvoir l’égalité et les droits fondamentaux pour tous, y compris pour les personnes LGBTQIA+.

2021 - La PMA pour tou.te.s

Depuis août 2021, les couples de femmes ont accès à la procréation médicalement assistée (PMA), au même titre que les femmes seules et les femmes en couple avec un homme.

2020_2013 - Un plan national d'actions pour l'égalité

Le "Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+" continu. Cette action liste 42 mesures concernant tous les domaines de la vie quotidienne : la sphère familiale, l’école, l’université, le travail, le sport, la santé, etc. Entre autres :

  • La facilitation de l’utilisation du prénom d’usage pour les personnes trans dans les documents administratifs non officiels pour les agents de la fonction publique comme pour les usagers  
  • L’élaboration d’un guide sur l’accueil des élèves et des étudiants trans à destination de l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur    
  • La lutte contre les thérapies dites « de conversion »    
  • La poursuite de l’adaptation des formulaires administratifs afin d’inclure les familles homoparentales    
  • Le développement de la formation continue des référents LGBT+ au sein des commissariats de police et des brigades de gendarmerie

Aujourd'hui c'est l'occasion, en abordant les droits des personnes LGBT, de faire la rétrospective d'une révolution sexuelle qui dure, évolue et s'affirme depuis des siècles. Un peu d'histoire donc, ça ne fait pas de mal, surtout lorsqu'on peut se remémorer celles, ceux et celleux qui se sont battus pour que les pensées évoluent.

1791 - Le Code pénal

Avec le Code pénal de 1791, la Révolution française dépénalise l'homosexualité. La <hide-text>sodomie<hide-text>, considérée jusque-là comme un crime, n'est plus mentionnée ni aucun autre terme désignant les rapports homosexuels. Les rapports homosexuels en privé entre adultes consentants ne sont plus poursuivis par la loi en France. Cependant, l’homosexualité restera profondément rejetée par la société française. La IVe République la qualifiera notamment de « fléau social ».

1974 - Abaissement de la majorité sexuelle

Le régime de Vichy, en 1942, établit qu’il ne peut être donné de consentement valable pour un acte à caractère homosexuel qu’à partir de l’âge de 21 ans alors qu’il était de 13 ans pour les actes hétérosexuels. Cet écart permettait de garder légales des actes discriminatoires comme de nombreuses arrestations arbitraires dont étaient victimes les personnes homosexuelles.

Ce seuil est élevé à 15 ans en 1945 pour l'hétérosexualité. C'est en 1974, après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, que la majorité sexuelle des personnes homosexuelles est abaissée à 18 ans, en même temps que l'abaissement de la majorité civile. Il faudra attendre la loi du 4 août 1982 pour voir abolir la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle.

1982 - « La République doit reconnaître ce qu’elle doit aux homosexuels »

Il faut attendre 1981 pour que François Mitterrand annonce vouloir mettre fin aux discriminations homophobes héritées de Vichy. Ce sera chose faite avec Robert Badinter, alors ministre de la Justice, qui incarnera le projet en 1982. Dans les faits, l’Assemblée supprime deux amendements :

  • Le premier abolis la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle et abaisse ainsi la majorité sexuelle des personnes homosexuelles à 15 ans.
  • Le second annule l’aggravation de l’outrage à la pudeur s’il s’agit d’un acte homosexuel. Depuis 1965, la peine minimum pour outrage public à la pudeur était doublée lorsqu'il s'agissait de rapports homosexuels. De plus, toutes les fiches de police qui recensaient les homosexuels sont détruites.

1983 - Droit du don de sang

Dans les années 1980, des milliers d'hémophiles et de transfusés contractent le virus du sida ou de l’hépatite C après avoir reçu du sang ou des produits sanguins. Plusieurs pays tels que l’Allemagne, le Japon et les États-Unis ont également vécu ce qu’on a appelé « le scandale du sang contaminé ». À la suite, en 1983, les hommes gays ont été interdit de don de sang. Ils ont été de nouveau autorisés en 2016 d’abord, mais à la condition d’avoir respecté un an entier d’abstinence. En 2019, ce délai avait été abaissé à 4 mois.

Ce mois de juin 2021, l'Assemblée nationale a voté un amendement autorisant les hommes gays et bis à donner leur sang dans les mêmes conditions que les hétéros. La mesure doit entrer en application en 2022.

1999 - Le PACS

Le pacte civil de solidarité (PACS) a été instauré par la loi du 15 novembre 1999. La France reconnaît alors légalement les unions civiles entre personnes de sexe opposé mais aussi de même sexe.

2001-2004 - Une lutte contre les discriminations

En 2001 et 2002, deux lois avaient interdit les discriminations dans les domaines du travail et du logement. En 2003, le terme “homophobie” était intégré au Code pénal en faisant une circonstance aggravante en cas d’agression.

Le 30 décembre 2004, Jacques Chirac promulguait la loi de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité. L'un des principaux changements (celui du «renforcement de la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe») réprimait les provocations «à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap».

2010 - La transidentité

La transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale.

2013 - Le mariage pour tou.te.s

La numéro 31 de ses 60 propositions était la suivante : «J'ouvrirai le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels.». Chose promise, chose due, Francois Hollande est élus le 6 mai 2013 et faisait voter le mariage pour tou.te.s à l'Assemblée nationale le 23 avril 2013. Portée par la ministre de la Justice Christiane Taubira, cette loi rend désormais possible le mariage des couples de même sexe ainsi que l'adoption par les couples homosexuels mariés et l’adoption de l’enfant du conjoint au sein d’un couple marié.

2016 - Une "modernisation" de la justice

Promulguée le 18 novembre 2016, la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle a permis d'amorcer l'inclusion des personnes trans dans la société notamment avec la reconnaissance de l’identité de genre et la transidentité comme l’un des critères de discrimination. Elle a notamment cherché à faciliter le changement d’état-civil pour les personnes trans. Ainsi, toute personne majeure ou mineure émancipée « qui démontre par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe à l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue peut en obtenir la modification » devant un tribunal de grande instance. L'un des grands aménagements étant la possibilité d'adapter l'état civil à l'identité sans avoir à subir de stérilisation forcée ou d'intervention chirurgicale. Les requérants n’ont plus à apporter la preuve « irréversible et médicale d’une transformation physique ». Ils doivent cepenant encore se justifier devant un tribunal qui reste toujours décisionnaire.

2021 - Une zone de liberté

L'UE déclarée zone de liberté LGBTQIA+. Une résolution qui reconnaît l’ensemble du territoire européen comme "zone de liberté LGBTQIA+" et rappelle que les autorités nationales dans l’ensemble de l’Union devraient protéger et promouvoir l’égalité et les droits fondamentaux pour tous, y compris pour les personnes LGBTQIA+.

2021 - La PMA pour tou.te.s

Depuis août 2021, les couples de femmes ont accès à la procréation médicalement assistée (PMA), au même titre que les femmes seules et les femmes en couple avec un homme.

2020_2013 - Un plan national d'actions pour l'égalité

Le "Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+" continu. Cette action liste 42 mesures concernant tous les domaines de la vie quotidienne : la sphère familiale, l’école, l’université, le travail, le sport, la santé, etc. Entre autres :

  • La facilitation de l’utilisation du prénom d’usage pour les personnes trans dans les documents administratifs non officiels pour les agents de la fonction publique comme pour les usagers  
  • L’élaboration d’un guide sur l’accueil des élèves et des étudiants trans à destination de l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur    
  • La lutte contre les thérapies dites « de conversion »    
  • La poursuite de l’adaptation des formulaires administratifs afin d’inclure les familles homoparentales    
  • Le développement de la formation continue des référents LGBT+ au sein des commissariats de police et des brigades de gendarmerie



L,
Lesbienne, une femme éprouvant une attirance sexuelle envers une femme.

G, Gay, un homme éprouvant une attirance sexuelle envers un homme.

B, Bi, une personne ayant une attirance sexuelle envers deux, plusieurs ou tous les genres.

T, Trans, une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au genre assigné à la naissance.
("Trans", c'est qu'on entend quand on parle de l'identité de quelqu'un, pas d'amalgame, ce n'est absolument pas une orientation sexuelle.)

Q, Queer. C'est un terme large qui englobe l'ensemble des personnes ayant une sexualité ou une identité de genre différentes de l'hétérosexualité ou de la cisidentité.

I, Intersexe. Ce terme ne désigne ni une orientation sexuelle ni une identité de genre. Il désigne les personnes qui sont anatomiquement né ni homme, ni femme. Le mannequin Hanne Gaby Odiele par exemple, qui a posé pour Chanel, Dior, Vuitton et j'en passe.. a révélée être intersexe. Elle était née "garçon" avec un chromosome X et un Y mais ressemblait à une fille. Son corps était résistant aux androgènes, des hormones qui stimulent le développement et le maintien des caractères mâles chez les vertébrés comme l'Homme.

A, Asexuel, une personne n'ayant pas d'attirance physique et|ou revendiquant ne pas ressentir le besoin de s'engager dans des relations sexuelles.

Q, Questioning, une personne qui se questionne sur sa sexualité.

P, Pansexuel, une personne pour qui l'identité de genre d'une personne n'a pas d'impact sur son attirance.



edito audacieux
17/11/2021
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Par Charlie

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1791 - Le Code pénal

Avec le Code pénal de 1791, la Révolution française dépénalise l'homosexualité. La <hide-text>sodomie<hide-text>, considérée jusque-là comme un crime, n'est plus mentionnée ni aucun autre terme désignant les rapports homosexuels. Les rapports homosexuels en privé entre adultes consentants ne sont plus poursuivis par la loi en France. Cependant, l’homosexualité restera profondément rejetée par la société française. La IVe République la qualifiera notamment de « fléau social ».

1974 - Abaissement de la majorité sexuelle

Le régime de Vichy, en 1942, établit qu’il ne peut être donné de consentement valable pour un acte à caractère homosexuel qu’à partir de l’âge de 21 ans alors qu’il était de 13 ans pour les actes hétérosexuels. Cet écart permettait de garder légales des actes discriminatoires comme de nombreuses arrestations arbitraires dont étaient victimes les personnes homosexuelles.

Ce seuil est élevé à 15 ans en 1945 pour l'hétérosexualité. C'est en 1974, après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, que la majorité sexuelle des personnes homosexuelles est abaissée à 18 ans, en même temps que l'abaissement de la majorité civile. Il faudra attendre la loi du 4 août 1982 pour voir abolir la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle.

1982 - « La République doit reconnaître ce qu’elle doit aux homosexuels »

Il faut attendre 1981 pour que François Mitterrand annonce vouloir mettre fin aux discriminations homophobes héritées de Vichy. Ce sera chose faite avec Robert Badinter, alors ministre de la Justice, qui incarnera le projet en 1982. Dans les faits, l’Assemblée supprime deux amendements :

  • Le premier abolis la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle et abaisse ainsi la majorité sexuelle des personnes homosexuelles à 15 ans.
  • Le second annule l’aggravation de l’outrage à la pudeur s’il s’agit d’un acte homosexuel. Depuis 1965, la peine minimum pour outrage public à la pudeur était doublée lorsqu'il s'agissait de rapports homosexuels. De plus, toutes les fiches de police qui recensaient les homosexuels sont détruites.

1983 - Droit du don de sang

Dans les années 1980, des milliers d'hémophiles et de transfusés contractent le virus du sida ou de l’hépatite C après avoir reçu du sang ou des produits sanguins. Plusieurs pays tels que l’Allemagne, le Japon et les États-Unis ont également vécu ce qu’on a appelé « le scandale du sang contaminé ». À la suite, en 1983, les hommes gays ont été interdit de don de sang. Ils ont été de nouveau autorisés en 2016 d’abord, mais à la condition d’avoir respecté un an entier d’abstinence. En 2019, ce délai avait été abaissé à 4 mois.

Ce mois de juin 2021, l'Assemblée nationale a voté un amendement autorisant les hommes gays et bis à donner leur sang dans les mêmes conditions que les hétéros. La mesure doit entrer en application en 2022.

1999 - Le PACS

Le pacte civil de solidarité (PACS) a été instauré par la loi du 15 novembre 1999. La France reconnaît alors légalement les unions civiles entre personnes de sexe opposé mais aussi de même sexe.

2001-2004 - Une lutte contre les discriminations

En 2001 et 2002, deux lois avaient interdit les discriminations dans les domaines du travail et du logement. En 2003, le terme “homophobie” était intégré au Code pénal en faisant une circonstance aggravante en cas d’agression.

Le 30 décembre 2004, Jacques Chirac promulguait la loi de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité. L'un des principaux changements (celui du «renforcement de la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe») réprimait les provocations «à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap».

2010 - La transidentité

La transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale.

2013 - Le mariage pour tou.te.s

La numéro 31 de ses 60 propositions était la suivante : «J'ouvrirai le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels.». Chose promise, chose due, Francois Hollande est élus le 6 mai 2013 et faisait voter le mariage pour tou.te.s à l'Assemblée nationale le 23 avril 2013. Portée par la ministre de la Justice Christiane Taubira, cette loi rend désormais possible le mariage des couples de même sexe ainsi que l'adoption par les couples homosexuels mariés et l’adoption de l’enfant du conjoint au sein d’un couple marié.

2016 - Une "modernisation" de la justice

Promulguée le 18 novembre 2016, la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle a permis d'amorcer l'inclusion des personnes trans dans la société notamment avec la reconnaissance de l’identité de genre et la transidentité comme l’un des critères de discrimination. Elle a notamment cherché à faciliter le changement d’état-civil pour les personnes trans. Ainsi, toute personne majeure ou mineure émancipée « qui démontre par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe à l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue peut en obtenir la modification » devant un tribunal de grande instance. L'un des grands aménagements étant la possibilité d'adapter l'état civil à l'identité sans avoir à subir de stérilisation forcée ou d'intervention chirurgicale. Les requérants n’ont plus à apporter la preuve « irréversible et médicale d’une transformation physique ». Ils doivent cepenant encore se justifier devant un tribunal qui reste toujours décisionnaire.

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L'UE déclarée zone de liberté LGBTQIA+. Une résolution qui reconnaît l’ensemble du territoire européen comme "zone de liberté LGBTQIA+" et rappelle que les autorités nationales dans l’ensemble de l’Union devraient protéger et promouvoir l’égalité et les droits fondamentaux pour tous, y compris pour les personnes LGBTQIA+.

2021 - La PMA pour tou.te.s

Depuis août 2021, les couples de femmes ont accès à la procréation médicalement assistée (PMA), au même titre que les femmes seules et les femmes en couple avec un homme.

2020_2013 - Un plan national d'actions pour l'égalité

Le "Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+" continu. Cette action liste 42 mesures concernant tous les domaines de la vie quotidienne : la sphère familiale, l’école, l’université, le travail, le sport, la santé, etc. Entre autres :

  • La facilitation de l’utilisation du prénom d’usage pour les personnes trans dans les documents administratifs non officiels pour les agents de la fonction publique comme pour les usagers  
  • L’élaboration d’un guide sur l’accueil des élèves et des étudiants trans à destination de l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur    
  • La lutte contre les thérapies dites « de conversion »    
  • La poursuite de l’adaptation des formulaires administratifs afin d’inclure les familles homoparentales    
  • Le développement de la formation continue des référents LGBT+ au sein des commissariats de police et des brigades de gendarmerie

Les droits des personnes LGBT+

1791 - Le Code pénal

Avec le Code pénal de 1791, la Révolution française dépénalise l'homosexualité. La <hide-text>sodomie<hide-text>, considérée jusque-là comme un crime, n'est plus mentionnée ni aucun autre terme désignant les rapports homosexuels. Les rapports homosexuels en privé entre adultes consentants ne sont plus poursuivis par la loi en France. Cependant, l’homosexualité restera profondément rejetée par la société française. La IVe République la qualifiera notamment de « fléau social ».

1974 - Abaissement de la majorité sexuelle

Le régime de Vichy, en 1942, établit qu’il ne peut être donné de consentement valable pour un acte à caractère homosexuel qu’à partir de l’âge de 21 ans alors qu’il était de 13 ans pour les actes hétérosexuels. Cet écart permettait de garder légales des actes discriminatoires comme de nombreuses arrestations arbitraires dont étaient victimes les personnes homosexuelles.

Ce seuil est élevé à 15 ans en 1945 pour l'hétérosexualité. C'est en 1974, après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, que la majorité sexuelle des personnes homosexuelles est abaissée à 18 ans, en même temps que l'abaissement de la majorité civile. Il faudra attendre la loi du 4 août 1982 pour voir abolir la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle.

1982 - « La République doit reconnaître ce qu’elle doit aux homosexuels »

Il faut attendre 1981 pour que François Mitterrand annonce vouloir mettre fin aux discriminations homophobes héritées de Vichy. Ce sera chose faite avec Robert Badinter, alors ministre de la Justice, qui incarnera le projet en 1982. Dans les faits, l’Assemblée supprime deux amendements :

  • Le premier abolis la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle et abaisse ainsi la majorité sexuelle des personnes homosexuelles à 15 ans.
  • Le second annule l’aggravation de l’outrage à la pudeur s’il s’agit d’un acte homosexuel. Depuis 1965, la peine minimum pour outrage public à la pudeur était doublée lorsqu'il s'agissait de rapports homosexuels. De plus, toutes les fiches de police qui recensaient les homosexuels sont détruites.

1983 - Droit du don de sang

Dans les années 1980, des milliers d'hémophiles et de transfusés contractent le virus du sida ou de l’hépatite C après avoir reçu du sang ou des produits sanguins. Plusieurs pays tels que l’Allemagne, le Japon et les États-Unis ont également vécu ce qu’on a appelé « le scandale du sang contaminé ». À la suite, en 1983, les hommes gays ont été interdit de don de sang. Ils ont été de nouveau autorisés en 2016 d’abord, mais à la condition d’avoir respecté un an entier d’abstinence. En 2019, ce délai avait été abaissé à 4 mois.

Ce mois de juin 2021, l'Assemblée nationale a voté un amendement autorisant les hommes gays et bis à donner leur sang dans les mêmes conditions que les hétéros. La mesure doit entrer en application en 2022.

1999 - Le PACS

Le pacte civil de solidarité (PACS) a été instauré par la loi du 15 novembre 1999. La France reconnaît alors légalement les unions civiles entre personnes de sexe opposé mais aussi de même sexe.

2001-2004 - Une lutte contre les discriminations

En 2001 et 2002, deux lois avaient interdit les discriminations dans les domaines du travail et du logement. En 2003, le terme “homophobie” était intégré au Code pénal en faisant une circonstance aggravante en cas d’agression.

Le 30 décembre 2004, Jacques Chirac promulguait la loi de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité. L'un des principaux changements (celui du «renforcement de la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe») réprimait les provocations «à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap».

2010 - La transidentité

La transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale.

2013 - Le mariage pour tou.te.s

La numéro 31 de ses 60 propositions était la suivante : «J'ouvrirai le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels.». Chose promise, chose due, Francois Hollande est élus le 6 mai 2013 et faisait voter le mariage pour tou.te.s à l'Assemblée nationale le 23 avril 2013. Portée par la ministre de la Justice Christiane Taubira, cette loi rend désormais possible le mariage des couples de même sexe ainsi que l'adoption par les couples homosexuels mariés et l’adoption de l’enfant du conjoint au sein d’un couple marié.

2016 - Une "modernisation" de la justice

Promulguée le 18 novembre 2016, la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle a permis d'amorcer l'inclusion des personnes trans dans la société notamment avec la reconnaissance de l’identité de genre et la transidentité comme l’un des critères de discrimination. Elle a notamment cherché à faciliter le changement d’état-civil pour les personnes trans. Ainsi, toute personne majeure ou mineure émancipée « qui démontre par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe à l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue peut en obtenir la modification » devant un tribunal de grande instance. L'un des grands aménagements étant la possibilité d'adapter l'état civil à l'identité sans avoir à subir de stérilisation forcée ou d'intervention chirurgicale. Les requérants n’ont plus à apporter la preuve « irréversible et médicale d’une transformation physique ». Ils doivent cepenant encore se justifier devant un tribunal qui reste toujours décisionnaire.

2021 - Une zone de liberté

L'UE déclarée zone de liberté LGBTQIA+. Une résolution qui reconnaît l’ensemble du territoire européen comme "zone de liberté LGBTQIA+" et rappelle que les autorités nationales dans l’ensemble de l’Union devraient protéger et promouvoir l’égalité et les droits fondamentaux pour tous, y compris pour les personnes LGBTQIA+.

2021 - La PMA pour tou.te.s

Depuis août 2021, les couples de femmes ont accès à la procréation médicalement assistée (PMA), au même titre que les femmes seules et les femmes en couple avec un homme.

2020_2013 - Un plan national d'actions pour l'égalité

Le "Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+" continu. Cette action liste 42 mesures concernant tous les domaines de la vie quotidienne : la sphère familiale, l’école, l’université, le travail, le sport, la santé, etc. Entre autres :

  • La facilitation de l’utilisation du prénom d’usage pour les personnes trans dans les documents administratifs non officiels pour les agents de la fonction publique comme pour les usagers  
  • L’élaboration d’un guide sur l’accueil des élèves et des étudiants trans à destination de l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur    
  • La lutte contre les thérapies dites « de conversion »    
  • La poursuite de l’adaptation des formulaires administratifs afin d’inclure les familles homoparentales    
  • Le développement de la formation continue des référents LGBT+ au sein des commissariats de police et des brigades de gendarmerie

Et en cette période d’incessants élans de faux espoirs, je vous propose de nous échapper, de me suivre et de découvrir avec moi les jeunes artistes d’aujourd’hui et de demain. Et parce qu’elle le disait si bien «il y a une différence entre expliquer ce que tu fais et le montrer», je vous invite surtout à découvrir le premier épisode d’Allusion, disponible dimanche 6 juin sur Spotify.

Alors oui, pour tous ceux qui suivent, ne serait-ce qu’un tout petit peu, l’actualité du studio, vous l’aurez compris, c’est avec celle qui m’a suivi pendant deux grosses semaines en Bretagne que j’amorce cette initiative : j’ai nommé ClemClem.

Et bien oui, c’est peut-être l’unique conseil qu’AUDACIEUX peut vous donner, après avoir ouvert les yeux, refermés les et ouvrez les oreilles.

Allusion le podcast disponible juste ici
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1791 - Le Code pénal

Avec le Code pénal de 1791, la Révolution française dépénalise l'homosexualité. La <hide-text>sodomie<hide-text>, considérée jusque-là comme un crime, n'est plus mentionnée ni aucun autre terme désignant les rapports homosexuels. Les rapports homosexuels en privé entre adultes consentants ne sont plus poursuivis par la loi en France. Cependant, l’homosexualité restera profondément rejetée par la société française. La IVe République la qualifiera notamment de « fléau social ».

1974 - Abaissement de la majorité sexuelle

Le régime de Vichy, en 1942, établit qu’il ne peut être donné de consentement valable pour un acte à caractère homosexuel qu’à partir de l’âge de 21 ans alors qu’il était de 13 ans pour les actes hétérosexuels. Cet écart permettait de garder légales des actes discriminatoires comme de nombreuses arrestations arbitraires dont étaient victimes les personnes homosexuelles.

Ce seuil est élevé à 15 ans en 1945 pour l'hétérosexualité. C'est en 1974, après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, que la majorité sexuelle des personnes homosexuelles est abaissée à 18 ans, en même temps que l'abaissement de la majorité civile. Il faudra attendre la loi du 4 août 1982 pour voir abolir la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle.

1982 - « La République doit reconnaître ce qu’elle doit aux homosexuels »

Il faut attendre 1981 pour que François Mitterrand annonce vouloir mettre fin aux discriminations homophobes héritées de Vichy. Ce sera chose faite avec Robert Badinter, alors ministre de la Justice, qui incarnera le projet en 1982. Dans les faits, l’Assemblée supprime deux amendements :

  • Le premier abolis la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle et abaisse ainsi la majorité sexuelle des personnes homosexuelles à 15 ans.
  • Le second annule l’aggravation de l’outrage à la pudeur s’il s’agit d’un acte homosexuel. Depuis 1965, la peine minimum pour outrage public à la pudeur était doublée lorsqu'il s'agissait de rapports homosexuels. De plus, toutes les fiches de police qui recensaient les homosexuels sont détruites.

1983 - Droit du don de sang

Dans les années 1980, des milliers d'hémophiles et de transfusés contractent le virus du sida ou de l’hépatite C après avoir reçu du sang ou des produits sanguins. Plusieurs pays tels que l’Allemagne, le Japon et les États-Unis ont également vécu ce qu’on a appelé « le scandale du sang contaminé ». À la suite, en 1983, les hommes gays ont été interdit de don de sang. Ils ont été de nouveau autorisés en 2016 d’abord, mais à la condition d’avoir respecté un an entier d’abstinence. En 2019, ce délai avait été abaissé à 4 mois.

Ce mois de juin 2021, l'Assemblée nationale a voté un amendement autorisant les hommes gays et bis à donner leur sang dans les mêmes conditions que les hétéros. La mesure doit entrer en application en 2022.

1999 - Le PACS

Le pacte civil de solidarité (PACS) a été instauré par la loi du 15 novembre 1999. La France reconnaît alors légalement les unions civiles entre personnes de sexe opposé mais aussi de même sexe.

2001-2004 - Une lutte contre les discriminations

En 2001 et 2002, deux lois avaient interdit les discriminations dans les domaines du travail et du logement. En 2003, le terme “homophobie” était intégré au Code pénal en faisant une circonstance aggravante en cas d’agression.

Le 30 décembre 2004, Jacques Chirac promulguait la loi de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité. L'un des principaux changements (celui du «renforcement de la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe») réprimait les provocations «à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap».

2010 - La transidentité

La transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale.

2013 - Le mariage pour tou.te.s

La numéro 31 de ses 60 propositions était la suivante : «J'ouvrirai le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels.». Chose promise, chose due, Francois Hollande est élus le 6 mai 2013 et faisait voter le mariage pour tou.te.s à l'Assemblée nationale le 23 avril 2013. Portée par la ministre de la Justice Christiane Taubira, cette loi rend désormais possible le mariage des couples de même sexe ainsi que l'adoption par les couples homosexuels mariés et l’adoption de l’enfant du conjoint au sein d’un couple marié.

2016 - Une "modernisation" de la justice

Promulguée le 18 novembre 2016, la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle a permis d'amorcer l'inclusion des personnes trans dans la société notamment avec la reconnaissance de l’identité de genre et la transidentité comme l’un des critères de discrimination. Elle a notamment cherché à faciliter le changement d’état-civil pour les personnes trans. Ainsi, toute personne majeure ou mineure émancipée « qui démontre par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe à l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue peut en obtenir la modification » devant un tribunal de grande instance. L'un des grands aménagements étant la possibilité d'adapter l'état civil à l'identité sans avoir à subir de stérilisation forcée ou d'intervention chirurgicale. Les requérants n’ont plus à apporter la preuve « irréversible et médicale d’une transformation physique ». Ils doivent cepenant encore se justifier devant un tribunal qui reste toujours décisionnaire.

2021 - Une zone de liberté

L'UE déclarée zone de liberté LGBTQIA+. Une résolution qui reconnaît l’ensemble du territoire européen comme "zone de liberté LGBTQIA+" et rappelle que les autorités nationales dans l’ensemble de l’Union devraient protéger et promouvoir l’égalité et les droits fondamentaux pour tous, y compris pour les personnes LGBTQIA+.

2021 - La PMA pour tou.te.s

Depuis août 2021, les couples de femmes ont accès à la procréation médicalement assistée (PMA), au même titre que les femmes seules et les femmes en couple avec un homme.

2020_2013 - Un plan national d'actions pour l'égalité

Le "Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+" continu. Cette action liste 42 mesures concernant tous les domaines de la vie quotidienne : la sphère familiale, l’école, l’université, le travail, le sport, la santé, etc. Entre autres :

  • La facilitation de l’utilisation du prénom d’usage pour les personnes trans dans les documents administratifs non officiels pour les agents de la fonction publique comme pour les usagers  
  • L’élaboration d’un guide sur l’accueil des élèves et des étudiants trans à destination de l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur    
  • La lutte contre les thérapies dites « de conversion »    
  • La poursuite de l’adaptation des formulaires administratifs afin d’inclure les familles homoparentales    
  • Le développement de la formation continue des référents LGBT+ au sein des commissariats de police et des brigades de gendarmerie

Crédits : Manifestation du FHAR, le premier mai 1971 à Paris - photo d'archives

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1791 - Le Code pénal

Avec le Code pénal de 1791, la Révolution française dépénalise l'homosexualité. La <hide-text>sodomie<hide-text>, considérée jusque-là comme un crime, n'est plus mentionnée ni aucun autre terme désignant les rapports homosexuels. Les rapports homosexuels en privé entre adultes consentants ne sont plus poursuivis par la loi en France. Cependant, l’homosexualité restera profondément rejetée par la société française. La IVe République la qualifiera notamment de « fléau social ».

1974 - Abaissement de la majorité sexuelle

Le régime de Vichy, en 1942, établit qu’il ne peut être donné de consentement valable pour un acte à caractère homosexuel qu’à partir de l’âge de 21 ans alors qu’il était de 13 ans pour les actes hétérosexuels. Cet écart permettait de garder légales des actes discriminatoires comme de nombreuses arrestations arbitraires dont étaient victimes les personnes homosexuelles.

Ce seuil est élevé à 15 ans en 1945 pour l'hétérosexualité. C'est en 1974, après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, que la majorité sexuelle des personnes homosexuelles est abaissée à 18 ans, en même temps que l'abaissement de la majorité civile. Il faudra attendre la loi du 4 août 1982 pour voir abolir la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle.

1982 - « La République doit reconnaître ce qu’elle doit aux homosexuels »

Il faut attendre 1981 pour que François Mitterrand annonce vouloir mettre fin aux discriminations homophobes héritées de Vichy. Ce sera chose faite avec Robert Badinter, alors ministre de la Justice, qui incarnera le projet en 1982. Dans les faits, l’Assemblée supprime deux amendements :

  • Le premier abolis la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle et abaisse ainsi la majorité sexuelle des personnes homosexuelles à 15 ans.
  • Le second annule l’aggravation de l’outrage à la pudeur s’il s’agit d’un acte homosexuel. Depuis 1965, la peine minimum pour outrage public à la pudeur était doublée lorsqu'il s'agissait de rapports homosexuels. De plus, toutes les fiches de police qui recensaient les homosexuels sont détruites.

1983 - Droit du don de sang

Dans les années 1980, des milliers d'hémophiles et de transfusés contractent le virus du sida ou de l’hépatite C après avoir reçu du sang ou des produits sanguins. Plusieurs pays tels que l’Allemagne, le Japon et les États-Unis ont également vécu ce qu’on a appelé « le scandale du sang contaminé ». À la suite, en 1983, les hommes gays ont été interdit de don de sang. Ils ont été de nouveau autorisés en 2016 d’abord, mais à la condition d’avoir respecté un an entier d’abstinence. En 2019, ce délai avait été abaissé à 4 mois.

Ce mois de juin 2021, l'Assemblée nationale a voté un amendement autorisant les hommes gays et bis à donner leur sang dans les mêmes conditions que les hétéros. La mesure doit entrer en application en 2022.

1999 - Le PACS

Le pacte civil de solidarité (PACS) a été instauré par la loi du 15 novembre 1999. La France reconnaît alors légalement les unions civiles entre personnes de sexe opposé mais aussi de même sexe.

2001-2004 - Une lutte contre les discriminations

En 2001 et 2002, deux lois avaient interdit les discriminations dans les domaines du travail et du logement. En 2003, le terme “homophobie” était intégré au Code pénal en faisant une circonstance aggravante en cas d’agression.

Le 30 décembre 2004, Jacques Chirac promulguait la loi de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité. L'un des principaux changements (celui du «renforcement de la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe») réprimait les provocations «à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap».

2010 - La transidentité

La transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale.

2013 - Le mariage pour tou.te.s

La numéro 31 de ses 60 propositions était la suivante : «J'ouvrirai le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels.». Chose promise, chose due, Francois Hollande est élus le 6 mai 2013 et faisait voter le mariage pour tou.te.s à l'Assemblée nationale le 23 avril 2013. Portée par la ministre de la Justice Christiane Taubira, cette loi rend désormais possible le mariage des couples de même sexe ainsi que l'adoption par les couples homosexuels mariés et l’adoption de l’enfant du conjoint au sein d’un couple marié.

2016 - Une "modernisation" de la justice

Promulguée le 18 novembre 2016, la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle a permis d'amorcer l'inclusion des personnes trans dans la société notamment avec la reconnaissance de l’identité de genre et la transidentité comme l’un des critères de discrimination. Elle a notamment cherché à faciliter le changement d’état-civil pour les personnes trans. Ainsi, toute personne majeure ou mineure émancipée « qui démontre par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe à l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue peut en obtenir la modification » devant un tribunal de grande instance. L'un des grands aménagements étant la possibilité d'adapter l'état civil à l'identité sans avoir à subir de stérilisation forcée ou d'intervention chirurgicale. Les requérants n’ont plus à apporter la preuve « irréversible et médicale d’une transformation physique ». Ils doivent cepenant encore se justifier devant un tribunal qui reste toujours décisionnaire.

2021 - Une zone de liberté

L'UE déclarée zone de liberté LGBTQIA+. Une résolution qui reconnaît l’ensemble du territoire européen comme "zone de liberté LGBTQIA+" et rappelle que les autorités nationales dans l’ensemble de l’Union devraient protéger et promouvoir l’égalité et les droits fondamentaux pour tous, y compris pour les personnes LGBTQIA+.

2021 - La PMA pour tou.te.s

Depuis août 2021, les couples de femmes ont accès à la procréation médicalement assistée (PMA), au même titre que les femmes seules et les femmes en couple avec un homme.

2020_2013 - Un plan national d'actions pour l'égalité

Le "Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+" continu. Cette action liste 42 mesures concernant tous les domaines de la vie quotidienne : la sphère familiale, l’école, l’université, le travail, le sport, la santé, etc. Entre autres :

  • La facilitation de l’utilisation du prénom d’usage pour les personnes trans dans les documents administratifs non officiels pour les agents de la fonction publique comme pour les usagers  
  • L’élaboration d’un guide sur l’accueil des élèves et des étudiants trans à destination de l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur    
  • La lutte contre les thérapies dites « de conversion »    
  • La poursuite de l’adaptation des formulaires administratifs afin d’inclure les familles homoparentales    
  • Le développement de la formation continue des référents LGBT+ au sein des commissariats de police et des brigades de gendarmerie

Crédits : Manifestation du FHAR, le premier mai 1971 à Paris - photo d'archives

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Les droits des personnes LGBT+
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Vous avez ressorti ce bon vieux lecteur CD qui date de 30 ans et que vous avez retrouvé en faisant du rangement parce que oui, vous avez fait du rangement. Et comme d’un esprit un peu trop nostalgique, vous vous laissez guider par le son des écouteurs. Ah... C’était la belle époque.
Vous regardez par la fenêtre pour capter une nuance de sociabilité mais en tournant ne serait-ce que légèrement la tête, vous faite sauter le disque. Alors ? Qui tiendra le plus longtemps ? Vous, ou ce bon vieux The Razors Edge d’AC/DC ?
Vous l’aurez compris, DÉSABUSÉ soutient la création et si je parle de Veillée, c’est parce que SUSPENSION reprend le même schéma : soutenir les jeunes artistes émergents. Et si toutefois vous aviez besoin de quelque chose d’encore un plus plus frais, de plus «désabusé», la RADIO est toujours disponible, elle aussi sur spotify.

Bref, si vous avez besoin de musique pour tenir bon en ce troisième incessant confinement ; parce qu’appelons un chat un chat : nous ne pouvons rien faire donc nous sommes bien « confinés » ;  et bien vous pouvez tout de même être sur d'une chose : vous trouverez forcement chaussure à votre pied, du moins en attendant de se voir en live...
Un rythme que la plupart des acteurs du domaine associatif ont du mal à suivre et c’est bien normal. Alors après le report de l’édition de 2020, la Fédération Musicale de Savoie réouvre ses portes à l’ensemble de ses adhérents pour l’édition de 2021. On se donne donc rendez-vous le samedi 26 juin pour parler design et communication associative.

Et quand le graphisme rime aujourd’hui avec pollution visuelle, que de réelles initiatives qui font du bien se noient aux cotés d’attrapes rêves bouffeurs d’argents et que certains acteurs importants de la vie culturelle succombent à la vie numérique bien trop abstraite pour eux, prendre la parole, éduquer, sensibiliser, ouvrir le regard, devient une réelle action sociale, d’une importance toute particulière pour chaque vrai designer.

Laisse

1791 - Le Code pénal

Avec le Code pénal de 1791, la Révolution française dépénalise l'homosexualité. La <hide-text>sodomie<hide-text>, considérée jusque-là comme un crime, n'est plus mentionnée ni aucun autre terme désignant les rapports homosexuels. Les rapports homosexuels en privé entre adultes consentants ne sont plus poursuivis par la loi en France. Cependant, l’homosexualité restera profondément rejetée par la société française. La IVe République la qualifiera notamment de « fléau social ».

1974 - Abaissement de la majorité sexuelle

Le régime de Vichy, en 1942, établit qu’il ne peut être donné de consentement valable pour un acte à caractère homosexuel qu’à partir de l’âge de 21 ans alors qu’il était de 13 ans pour les actes hétérosexuels. Cet écart permettait de garder légales des actes discriminatoires comme de nombreuses arrestations arbitraires dont étaient victimes les personnes homosexuelles.

Ce seuil est élevé à 15 ans en 1945 pour l'hétérosexualité. C'est en 1974, après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, que la majorité sexuelle des personnes homosexuelles est abaissée à 18 ans, en même temps que l'abaissement de la majorité civile. Il faudra attendre la loi du 4 août 1982 pour voir abolir la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle.

1982 - « La République doit reconnaître ce qu’elle doit aux homosexuels »

Il faut attendre 1981 pour que François Mitterrand annonce vouloir mettre fin aux discriminations homophobes héritées de Vichy. Ce sera chose faite avec Robert Badinter, alors ministre de la Justice, qui incarnera le projet en 1982. Dans les faits, l’Assemblée supprime deux amendements :

  • Le premier abolis la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle et abaisse ainsi la majorité sexuelle des personnes homosexuelles à 15 ans.
  • Le second annule l’aggravation de l’outrage à la pudeur s’il s’agit d’un acte homosexuel. Depuis 1965, la peine minimum pour outrage public à la pudeur était doublée lorsqu'il s'agissait de rapports homosexuels. De plus, toutes les fiches de police qui recensaient les homosexuels sont détruites.

1983 - Droit du don de sang

Dans les années 1980, des milliers d'hémophiles et de transfusés contractent le virus du sida ou de l’hépatite C après avoir reçu du sang ou des produits sanguins. Plusieurs pays tels que l’Allemagne, le Japon et les États-Unis ont également vécu ce qu’on a appelé « le scandale du sang contaminé ». À la suite, en 1983, les hommes gays ont été interdit de don de sang. Ils ont été de nouveau autorisés en 2016 d’abord, mais à la condition d’avoir respecté un an entier d’abstinence. En 2019, ce délai avait été abaissé à 4 mois.

Ce mois de juin 2021, l'Assemblée nationale a voté un amendement autorisant les hommes gays et bis à donner leur sang dans les mêmes conditions que les hétéros. La mesure doit entrer en application en 2022.

1999 - Le PACS

Le pacte civil de solidarité (PACS) a été instauré par la loi du 15 novembre 1999. La France reconnaît alors légalement les unions civiles entre personnes de sexe opposé mais aussi de même sexe.

2001-2004 - Une lutte contre les discriminations

En 2001 et 2002, deux lois avaient interdit les discriminations dans les domaines du travail et du logement. En 2003, le terme “homophobie” était intégré au Code pénal en faisant une circonstance aggravante en cas d’agression.

Le 30 décembre 2004, Jacques Chirac promulguait la loi de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité. L'un des principaux changements (celui du «renforcement de la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe») réprimait les provocations «à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap».

2010 - La transidentité

La transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale.

2013 - Le mariage pour tou.te.s

La numéro 31 de ses 60 propositions était la suivante : «J'ouvrirai le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels.». Chose promise, chose due, Francois Hollande est élus le 6 mai 2013 et faisait voter le mariage pour tou.te.s à l'Assemblée nationale le 23 avril 2013. Portée par la ministre de la Justice Christiane Taubira, cette loi rend désormais possible le mariage des couples de même sexe ainsi que l'adoption par les couples homosexuels mariés et l’adoption de l’enfant du conjoint au sein d’un couple marié.

2016 - Une "modernisation" de la justice

Promulguée le 18 novembre 2016, la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle a permis d'amorcer l'inclusion des personnes trans dans la société notamment avec la reconnaissance de l’identité de genre et la transidentité comme l’un des critères de discrimination. Elle a notamment cherché à faciliter le changement d’état-civil pour les personnes trans. Ainsi, toute personne majeure ou mineure émancipée « qui démontre par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe à l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue peut en obtenir la modification » devant un tribunal de grande instance. L'un des grands aménagements étant la possibilité d'adapter l'état civil à l'identité sans avoir à subir de stérilisation forcée ou d'intervention chirurgicale. Les requérants n’ont plus à apporter la preuve « irréversible et médicale d’une transformation physique ». Ils doivent cepenant encore se justifier devant un tribunal qui reste toujours décisionnaire.

2021 - Une zone de liberté

L'UE déclarée zone de liberté LGBTQIA+. Une résolution qui reconnaît l’ensemble du territoire européen comme "zone de liberté LGBTQIA+" et rappelle que les autorités nationales dans l’ensemble de l’Union devraient protéger et promouvoir l’égalité et les droits fondamentaux pour tous, y compris pour les personnes LGBTQIA+.

2021 - La PMA pour tou.te.s

Depuis août 2021, les couples de femmes ont accès à la procréation médicalement assistée (PMA), au même titre que les femmes seules et les femmes en couple avec un homme.

2020_2013 - Un plan national d'actions pour l'égalité

Le "Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+" continu. Cette action liste 42 mesures concernant tous les domaines de la vie quotidienne : la sphère familiale, l’école, l’université, le travail, le sport, la santé, etc. Entre autres :

  • La facilitation de l’utilisation du prénom d’usage pour les personnes trans dans les documents administratifs non officiels pour les agents de la fonction publique comme pour les usagers  
  • L’élaboration d’un guide sur l’accueil des élèves et des étudiants trans à destination de l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur    
  • La lutte contre les thérapies dites « de conversion »    
  • La poursuite de l’adaptation des formulaires administratifs afin d’inclure les familles homoparentales    
  • Le développement de la formation continue des référents LGBT+ au sein des commissariats de police et des brigades de gendarmerie

Les droits des personnes LGBT+

Aujourd'hui c'est l'occasion, en abordant les droits des personnes LGBT, de faire la rétrospective d'une révolution sexuelle qui dure, évolue et s'affirme depuis des siècles. Un peu d'histoire donc, ça ne fait pas de mal, surtout lorsqu'on peut se remémorer celles, ceux et celleux qui se sont battus pour que les pensées évoluent.

1791 - Le Code pénal

Avec le Code pénal de 1791, la Révolution française dépénalise l'homosexualité. La <hide-text>sodomie<hide-text>, considérée jusque-là comme un crime, n'est plus mentionnée ni aucun autre terme désignant les rapports homosexuels. Les rapports homosexuels en privé entre adultes consentants ne sont plus poursuivis par la loi en France. Cependant, l’homosexualité restera profondément rejetée par la société française. La IVe République la qualifiera notamment de « fléau social ».

1974 - Abaissement de la majorité sexuelle

Le régime de Vichy, en 1942, établit qu’il ne peut être donné de consentement valable pour un acte à caractère homosexuel qu’à partir de l’âge de 21 ans alors qu’il était de 13 ans pour les actes hétérosexuels. Cet écart permettait de garder légales des actes discriminatoires comme de nombreuses arrestations arbitraires dont étaient victimes les personnes homosexuelles.

Ce seuil est élevé à 15 ans en 1945 pour l'hétérosexualité. C'est en 1974, après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, que la majorité sexuelle des personnes homosexuelles est abaissée à 18 ans, en même temps que l'abaissement de la majorité civile. Il faudra attendre la loi du 4 août 1982 pour voir abolir la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle.

1982 - « La République doit reconnaître ce qu’elle doit aux homosexuels »

Il faut attendre 1981 pour que François Mitterrand annonce vouloir mettre fin aux discriminations homophobes héritées de Vichy. Ce sera chose faite avec Robert Badinter, alors ministre de la Justice, qui incarnera le projet en 1982. Dans les faits, l’Assemblée supprime deux amendements :

  • Le premier abolis la distinction entre majorité homosexuelle et hétérosexuelle et abaisse ainsi la majorité sexuelle des personnes homosexuelles à 15 ans.
  • Le second annule l’aggravation de l’outrage à la pudeur s’il s’agit d’un acte homosexuel. Depuis 1965, la peine minimum pour outrage public à la pudeur était doublée lorsqu'il s'agissait de rapports homosexuels. De plus, toutes les fiches de police qui recensaient les homosexuels sont détruites.

1983 - Droit du don de sang

Dans les années 1980, des milliers d'hémophiles et de transfusés contractent le virus du sida ou de l’hépatite C après avoir reçu du sang ou des produits sanguins. Plusieurs pays tels que l’Allemagne, le Japon et les États-Unis ont également vécu ce qu’on a appelé « le scandale du sang contaminé ». À la suite, en 1983, les hommes gays ont été interdit de don de sang. Ils ont été de nouveau autorisés en 2016 d’abord, mais à la condition d’avoir respecté un an entier d’abstinence. En 2019, ce délai avait été abaissé à 4 mois.

Ce mois de juin 2021, l'Assemblée nationale a voté un amendement autorisant les hommes gays et bis à donner leur sang dans les mêmes conditions que les hétéros. La mesure doit entrer en application en 2022.

1999 - Le PACS

Le pacte civil de solidarité (PACS) a été instauré par la loi du 15 novembre 1999. La France reconnaît alors légalement les unions civiles entre personnes de sexe opposé mais aussi de même sexe.

2001-2004 - Une lutte contre les discriminations

En 2001 et 2002, deux lois avaient interdit les discriminations dans les domaines du travail et du logement. En 2003, le terme “homophobie” était intégré au Code pénal en faisant une circonstance aggravante en cas d’agression.

Le 30 décembre 2004, Jacques Chirac promulguait la loi de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité. L'un des principaux changements (celui du «renforcement de la lutte contre les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe») réprimait les provocations «à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap».

2010 - La transidentité

La transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale.

2013 - Le mariage pour tou.te.s

La numéro 31 de ses 60 propositions était la suivante : «J'ouvrirai le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels.». Chose promise, chose due, Francois Hollande est élus le 6 mai 2013 et faisait voter le mariage pour tou.te.s à l'Assemblée nationale le 23 avril 2013. Portée par la ministre de la Justice Christiane Taubira, cette loi rend désormais possible le mariage des couples de même sexe ainsi que l'adoption par les couples homosexuels mariés et l’adoption de l’enfant du conjoint au sein d’un couple marié.

2016 - Une "modernisation" de la justice

Promulguée le 18 novembre 2016, la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle a permis d'amorcer l'inclusion des personnes trans dans la société notamment avec la reconnaissance de l’identité de genre et la transidentité comme l’un des critères de discrimination. Elle a notamment cherché à faciliter le changement d’état-civil pour les personnes trans. Ainsi, toute personne majeure ou mineure émancipée « qui démontre par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe à l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue peut en obtenir la modification » devant un tribunal de grande instance. L'un des grands aménagements étant la possibilité d'adapter l'état civil à l'identité sans avoir à subir de stérilisation forcée ou d'intervention chirurgicale. Les requérants n’ont plus à apporter la preuve « irréversible et médicale d’une transformation physique ». Ils doivent cepenant encore se justifier devant un tribunal qui reste toujours décisionnaire.

2021 - Une zone de liberté

L'UE déclarée zone de liberté LGBTQIA+. Une résolution qui reconnaît l’ensemble du territoire européen comme "zone de liberté LGBTQIA+" et rappelle que les autorités nationales dans l’ensemble de l’Union devraient protéger et promouvoir l’égalité et les droits fondamentaux pour tous, y compris pour les personnes LGBTQIA+.

2021 - La PMA pour tou.te.s

Depuis août 2021, les couples de femmes ont accès à la procréation médicalement assistée (PMA), au même titre que les femmes seules et les femmes en couple avec un homme.

2020_2013 - Un plan national d'actions pour l'égalité

Le "Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+" continu. Cette action liste 42 mesures concernant tous les domaines de la vie quotidienne : la sphère familiale, l’école, l’université, le travail, le sport, la santé, etc. Entre autres :

  • La facilitation de l’utilisation du prénom d’usage pour les personnes trans dans les documents administratifs non officiels pour les agents de la fonction publique comme pour les usagers  
  • L’élaboration d’un guide sur l’accueil des élèves et des étudiants trans à destination de l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur    
  • La lutte contre les thérapies dites « de conversion »    
  • La poursuite de l’adaptation des formulaires administratifs afin d’inclure les familles homoparentales    
  • Le développement de la formation continue des référents LGBT+ au sein des commissariats de police et des brigades de gendarmerie



L,
Lesbienne, une femme éprouvant une attirance sexuelle envers une femme.

G, Gay, un homme éprouvant une attirance sexuelle envers un homme.

B, Bi, une personne ayant une attirance sexuelle envers deux, plusieurs ou tous les genres.

T, Trans, une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au genre assigné à la naissance.
("Trans", c'est qu'on entend quand on parle de l'identité de quelqu'un, pas d'amalgame, ce n'est absolument pas une orientation sexuelle.)

Q, Queer. C'est un terme large qui englobe l'ensemble des personnes ayant une sexualité ou une identité de genre différentes de l'hétérosexualité ou de la cisidentité.

I, Intersexe. Ce terme ne désigne ni une orientation sexuelle ni une identité de genre. Il désigne les personnes qui sont anatomiquement né ni homme, ni femme. Le mannequin Hanne Gaby Odiele par exemple, qui a posé pour Chanel, Dior, Vuitton et j'en passe.. a révélée être intersexe. Elle était née "garçon" avec un chromosome X et un Y mais ressemblait à une fille. Son corps était résistant aux androgènes, des hormones qui stimulent le développement et le maintien des caractères mâles chez les vertébrés comme l'Homme.

A, Asexuel, une personne n'ayant pas d'attirance physique et|ou revendiquant ne pas ressentir le besoin de s'engager dans des relations sexuelles.

Q, Questioning, une personne qui se questionne sur sa sexualité.

P, Pansexuel, une personne pour qui l'identité de genre d'une personne n'a pas d'impact sur son attirance.



LGBT+ : découvrir le monde qui nous entoureLGBT+ : découvrir le monde qui nous entoure
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Un article du magazine Audacieux

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LES DROITS DES PERSONNES LGBT EN FRANCE :

Aujourd'hui c'est l'occasion, en abordant les droits des personnes LGBT, de faire la rétrospective d'une révolution sexuelle qui dure, évolue et s'affirme depuis des siècles. Un peu d'histoire donc, ça ne fait pas de mal, surtout lorsqu'on peut se remémorer celle, ceux et celles qui se sont battus pour que les pensées évoluent.

1791

La Révolution française décriminalise les relations homosexuelles.

1945

Distinction entre les sexualités & l’âge pour les rapports sexuels. 21 ans pour les rapports homosexuels & 13 ans pour les rapports hétérosexuels.

1965

Doublage de la peine minimum pour outrage public à la pudeur lorsqu’il s’agissait de rapports homosexuels.

1974

L’âge de majorité sexuelle pour les rapports homosexuels est abaissé à 18 ans, puisque la loi change l’âge de majorité.

1978

La loi va passer de la répression de l’homosexualité à celle de l’homophobie.

1980

Supression du doublage de peine établit en 1960.

1982

Législation discriminatoire concernant l’âge de consentement est abolie.

1983

Discrimination dans la possibilité de donner son sang pour les personnes homosexuelles, suite à l’épidémie du sida.

1985

Protection contre les discriminations en raison de l’orientation sexuelle.

1999

Les couples de même sexe sont reconnus par le concubinage, & adoption possible mais qu’en tant que célibataire.

2004

L’homophobie fait partit des motifs de discriminations, & peine établie lors de propos publics incitant à la haine, diffamatoire ou injurieux en raison de l’orientation sexuelle.

2005

Peine pour la diffamation, l’injure & la provocation à la haine non publiques

2010

La transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale.

2013

Le mariage des couples de même sexe, & adoption possible par les couples homosexuels mariés, ainsi que l’adoption de l’enfant du conjoint au sein d’un couple marié.

2015

Interdiction de toute discrimination pour le don du sang en raison de son orientation sexuelle.

2016

Les HSH (homme ayant des rapports sexuels avec un ou d'autres hommes) ayant été abstinents pendant 1 an peuvent alors donner leur sang, cet arrêté prend effet à partir du 10 juillet de la même année. De plus, les personnes dans une relation stable depuis 4 mois ou qui ont été abstinents pendant 4 mois, peuvent donner leur plasma sanguin pour des études.

2016

Reconnaissance de l’identité de genre comme l’un des critères de discrimination.

2016

Changement d’état civil pour les personnes trans établit (gratuitement & en mairie pour le prénom, mais la décision d’un tribunal pour le genre est toujours d’actualité), & sans l’obligation d’intervention chirurgicale.

2017

Reconnaissance de la transphobie comme une circonstance aggravante applicable à l’ensemble des crimes ou des délits punis d’une peine d’emprisonnement.

2019

Autorisation d’insémination artificielle avec donneur aux femmes cis, & non aux personnes trans.

2020

L’arrêté de 2019 est abaissé de 12 à 4 mois, pour la durée d’abstinence permettant aux HSH de donner leur sang.

2021

Depuis août 2021, les couples de femmes ont accès à la procréation médicalement assistée (PMA), au même titre que les femmes seules et les femmes en couple avec un homme.

2021

L'UE déclarée zone de liberté LGBTIQ. Une résolution qui reconnaît l’ensemble du territoire européen comme "zone de liberté LGBTIQ"(nouvelle fenêtre) et rappelle que les autorités nationales dans l’ensemble de l’Union, devraient protéger et promouvoir l’égalité et les droits fondamentaux pour tous, y compris pour les personnes LGBTIQ.

2020_2013

Le "Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+" continu. Cette action liste 42 mesures concernant tous les domaines de la vie quotidienne : la sphère familiale, l’école, l’université, le travail, le sport, la santé, etc. Entre autres :
  • L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires    La facilitation de l’utilisation du prénom d’usage pour les personnes trans dans les documents administratifs non officiels pour les agents de la fonction publique comme pour les usagers  
  • L’élaboration d’un guide sur l’accueil des élèves et des étudiants trans à destination de l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur    
  • La lutte contre les thérapies dites « de conversion »    La poursuite de l’adaptation des formulaires administratifs afin d’inclure les familles homoparentales    
  • Le développement de la formation continue des référents LGBT+ au sein des commissariats de police et des brigades de gendarmerie

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