LGBTQIA+

Sex Education : série terminée, où en est la réalité ?

30/11/2023
Par Tiffany TAREA

Crédit photo : Samuel Taylor/Netflix

TW : <tw-white>Abus sexuel, Traumatisme, Homophobie<tw-white>

Faire passer la souris sur les mots cachés pour les lire
30/11/2023

Sex Education : série terminée, où en est la réalité ?

Par Tiffany TAREA

Crédit photo : Samuel Taylor/Netflix

TW : <tw-white>Abus sexuel, Traumatisme, Homophobie<tw-white>

Faire passer la souris sur les mots cachés pour les lire

Désormais achevée, Sex Education restera-t-elle une série utopique, loin d’ouvrir les portes de l’éducation sexuelle aux jeunes ? Le chemin semble encore long d’après l’enquête sur la vie affective, relationnelle et sexuelle des 16-20 ans, publiée par la fondation Apprentis d’Auteuil…


Quand sexualité rime avec préjugés

La saison 4 de Sex Education a mis le paquet pour son grand final ! Maniant avec justesse humour et sensibilité, elle aborde de multiples sujets dont la perte d'un parent, le questionnement identitaire, le handicap ou encore les traumas et <hide-text>agressions sexuelles<hide-text>. Les relations affectives et intimes restent au premier plan avec non pas 1, mais 2 cabinets de sexologie qui s’affrontent au sein du même lycée ! Mais, dans une réalité sans Otis au bout du couloir, qui conseille les jeunes en matière de sexualité ?

Sex Education : série terminée, où en est la réalité ? | Audacieux

Eric Effiong interprété par Ncuti Gatwa Samuel Taylor/Netflix

D’après le <link-text>baromètre de l’éducation d’Apprentis d’Auteuil<link-text>,

63 % des 16-20 ans s’informent auprès de leur cercle proche.

• 42 % des garçons et 29 % des filles déclarent regarder du porno pour en apprendre plus sur le sexe.

• 31 % stressent à l'idée de ne pas être à la hauteur des performances de ces films.

31 % stressent à l'idée de ne pas être à la hauteur de ses performances sexuelles | Audacieux

Alistair Petrie dans le rôle de Michael Groff et Conor Swindells dans le rôle de Adam Groff. Samuel Taylor/Netflix

Des incompréhensions pèsent sur le consentement :

• 38 % des garçons et 23 % des filles estiment que s’apprêter ou qu’accepter de regarder Netflix ensemble exprime l’envie d’un rapport intime.

• 40 % des garçons et 22 % des filles pensent qu’un acte sexuel amorcé doit aller à son terme.

Plus alarmant encore, 37 % des interrogé·es ont déjà subi une <hide-text>violence sexuelle<hide-text> (sexisme, <hide-text>agression<hide-text>, <hide-text>viol<hide-text>, etc.), chiffre qui s’élève à 65 % chez les jeunes LGB (lesbiennes, gays, bisexuel·les).

Le Planning familial s’associe à la campagne événement « La Hotline Sex Education » à l’occasion de la quatrième et dernière saison de la série le 21 septembre 2023.

Une loi pour l’éducation sexuelle qui n’est pas appliquée

En France, la <link-text>loi du 4 juillet 2001<link-text> impose 3 séances d’éducation affective, relationnelle et sexuelle par an (EARS), du CP à la terminale. Le sondage révèle que les jeunes bénéficient d’environ 3 séances en tout, au lieu des 36 exigées.

82 % des interrogé·es n’en ont pas eu en primaire.

64 % des sondé·es ont évoqué la sexualité dans le cadre de cours classiques (SVT), et seulement 24 % dans des séances dédiées à l’EARS.

Par conséquent, l’angle biologique (IST, contraception, anatomie) est privilégié au détriment des sujets attendus par les jeunes (respect, préjugés sexistes et sexuels, dépistage et troubles sexuels, envoi de nudes, consentement).

30/11/2023

Sex Education : série terminée, où en est la réalité ?

Par Tiffany TAREA

Crédit photo : Samuel Taylor/Netflix

Désormais achevée, Sex Education restera-t-elle une série utopique, loin d’ouvrir les portes de l’éducation sexuelle aux jeunes ? Le chemin semble encore long d’après l’enquête sur la vie affective, relationnelle et sexuelle des 16-20 ans, publiée par la fondation Apprentis d’Auteuil…


Sex Education : série terminée, où en est la réalité ?

SÉRIES

Sex Education : série terminée, où en est la réalité ?

30/11/2023
Par Tiffany TAREA

Crédit photo : Samuel Taylor/Netflix

TW : <tw-white>Abus sexuel, Traumatisme, Homophobie<tw-white>

Appuyez sur les mots cachés pour les lire
SÉRIES

Sex Education : série terminée, où en est la réalité ?

30/11/2023
Par Tiffany TAREA

Crédit photo : Samuel Taylor/Netflix

TW : <tw-white>Abus sexuel, Traumatisme, Homophobie<tw-white>

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SÉRIES

Sex Education : série terminée, où en est la réalité ?

23/2/2024
Par Tiffany TAREA

Crédit photo : Samuel Taylor/Netflix

TW : <tw-white>Abus sexuel, Traumatisme, Homophobie<tw-white>

Appuyez sur les mots cachés pour les lire

Désormais achevée, Sex Education restera-t-elle une série utopique, loin d’ouvrir les portes de l’éducation sexuelle aux jeunes ? Le chemin semble encore long d’après l’enquête sur la vie affective, relationnelle et sexuelle des 16-20 ans, publiée par la fondation Apprentis d’Auteuil…


Quand sexualité rime avec préjugés

La saison 4 de Sex Education a mis le paquet pour son grand final ! Maniant avec justesse humour et sensibilité, elle aborde de multiples sujets dont la perte d'un parent, le questionnement identitaire, le handicap ou encore les traumas et <hide-text>agressions sexuelles<hide-text>. Les relations affectives et intimes restent au premier plan avec non pas 1, mais 2 cabinets de sexologie qui s’affrontent au sein du même lycée ! Mais, dans une réalité sans Otis au bout du couloir, qui conseille les jeunes en matière de sexualité ?

Sex Education : série terminée, où en est la réalité ? | Audacieux

Eric Effiong interprété par Ncuti Gatwa Samuel Taylor/Netflix

D’après le <link-text>baromètre de l’éducation d’Apprentis d’Auteuil<link-text>,

63 % des 16-20 ans s’informent auprès de leur cercle proche.

• 42 % des garçons et 29 % des filles déclarent regarder du porno pour en apprendre plus sur le sexe.

• 31 % stressent à l'idée de ne pas être à la hauteur des performances de ces films.

31 % stressent à l'idée de ne pas être à la hauteur de ses performances sexuelles | Audacieux

Alistair Petrie dans le rôle de Michael Groff et Conor Swindells dans le rôle de Adam Groff. Samuel Taylor/Netflix

Des incompréhensions pèsent sur le consentement :

• 38 % des garçons et 23 % des filles estiment que s’apprêter ou qu’accepter de regarder Netflix ensemble exprime l’envie d’un rapport intime.

• 40 % des garçons et 22 % des filles pensent qu’un acte sexuel amorcé doit aller à son terme.

Plus alarmant encore, 37 % des interrogé·es ont déjà subi une <hide-text>violence sexuelle<hide-text> (sexisme, <hide-text>agression<hide-text>, <hide-text>viol<hide-text>, etc.), chiffre qui s’élève à 65 % chez les jeunes LGB (lesbiennes, gays, bisexuel·les).

Le Planning familial s’associe à la campagne événement « La Hotline Sex Education » à l’occasion de la quatrième et dernière saison de la série le 21 septembre 2023.

Une loi pour l’éducation sexuelle qui n’est pas appliquée

En France, la <link-text>loi du 4 juillet 2001<link-text> impose 3 séances d’éducation affective, relationnelle et sexuelle par an (EARS), du CP à la terminale. Le sondage révèle que les jeunes bénéficient d’environ 3 séances en tout, au lieu des 36 exigées.

82 % des interrogé·es n’en ont pas eu en primaire.

64 % des sondé·es ont évoqué la sexualité dans le cadre de cours classiques (SVT), et seulement 24 % dans des séances dédiées à l’EARS.

Par conséquent, l’angle biologique (IST, contraception, anatomie) est privilégié au détriment des sujets attendus par les jeunes (respect, préjugés sexistes et sexuels, dépistage et troubles sexuels, envoi de nudes, consentement).

Désormais achevée, Sex Education restera-t-elle une série utopique, loin d’ouvrir les portes de l’éducation sexuelle aux jeunes ? Le chemin semble encore long d’après l’enquête sur la vie affective, relationnelle et sexuelle des 16-20 ans, publiée par la fondation Apprentis d’Auteuil…


Quand sexualité rime avec préjugés

La saison 4 de Sex Education a mis le paquet pour son grand final ! Maniant avec justesse humour et sensibilité, elle aborde de multiples sujets dont la perte d'un parent, le questionnement identitaire, le handicap ou encore les traumas et <hide-text>agressions sexuelles<hide-text>. Les relations affectives et intimes restent au premier plan avec non pas 1, mais 2 cabinets de sexologie qui s’affrontent au sein du même lycée ! Mais, dans une réalité sans Otis au bout du couloir, qui conseille les jeunes en matière de sexualité ?

Sex Education : série terminée, où en est la réalité ? | Audacieux

Eric Effiong interprété par Ncuti Gatwa Samuel Taylor/Netflix

D’après le <link-text>baromètre de l’éducation d’Apprentis d’Auteuil<link-text>,

63 % des 16-20 ans s’informent auprès de leur cercle proche.

• 42 % des garçons et 29 % des filles déclarent regarder du porno pour en apprendre plus sur le sexe.

• 31 % stressent à l'idée de ne pas être à la hauteur des performances de ces films.

31 % stressent à l'idée de ne pas être à la hauteur de ses performances sexuelles | Audacieux

Alistair Petrie dans le rôle de Michael Groff et Conor Swindells dans le rôle de Adam Groff. Samuel Taylor/Netflix

Des incompréhensions pèsent sur le consentement :

• 38 % des garçons et 23 % des filles estiment que s’apprêter ou qu’accepter de regarder Netflix ensemble exprime l’envie d’un rapport intime.

• 40 % des garçons et 22 % des filles pensent qu’un acte sexuel amorcé doit aller à son terme.

Plus alarmant encore, 37 % des interrogé·es ont déjà subi une <hide-text>violence sexuelle<hide-text> (sexisme, <hide-text>agression<hide-text>, <hide-text>viol<hide-text>, etc.), chiffre qui s’élève à 65 % chez les jeunes LGB (lesbiennes, gays, bisexuel·les).

Le Planning familial s’associe à la campagne événement « La Hotline Sex Education » à l’occasion de la quatrième et dernière saison de la série le 21 septembre 2023.

Une loi pour l’éducation sexuelle qui n’est pas appliquée

En France, la <link-text>loi du 4 juillet 2001<link-text> impose 3 séances d’éducation affective, relationnelle et sexuelle par an (EARS), du CP à la terminale. Le sondage révèle que les jeunes bénéficient d’environ 3 séances en tout, au lieu des 36 exigées.

82 % des interrogé·es n’en ont pas eu en primaire.

64 % des sondé·es ont évoqué la sexualité dans le cadre de cours classiques (SVT), et seulement 24 % dans des séances dédiées à l’EARS.

Par conséquent, l’angle biologique (IST, contraception, anatomie) est privilégié au détriment des sujets attendus par les jeunes (respect, préjugés sexistes et sexuels, dépistage et troubles sexuels, envoi de nudes, consentement).

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