27/10/2021
LGBT+ : découvrir le monde qui nous entoure
Par Clément Rigaud
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LGBT+ : découvrir le monde qui nous entoure
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29/1/2022
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LGBTQIA+
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SANTÉ
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Après une longue période de réflexion, je me suis dit que l’une des meilleures façons pour moi de commencer cette rubrique était de l’ouvrir dès maintenant à tous, et donc, à ceux•elles•elleux qui ne savent pas tout.
Oui parce que, c'est un fait, personne ne sait tout.
Cette nouvelle rubrique <link-text>SANTÉ<link-text> n’est donc pas étiquetée <link-text>neuroatypie<link-text>, n’est pas ouverte qu’à celles, ceux ou celleux qui sortent de la norme, elle n’est pas la porte fermée à celles, ceux ou celleux qui ne comprennent pas tout à la grande famille des LGBTQIA+. Bref, nous voulons qu’elle soit la <link-text>safe place<link-text> de la compréhension et de la découverte.
Et parce que cette rubrique va nous permettre d’apprendre et de découvrir ce qui nous entoure, pourquoi ne pas commencer par la base ?
Alors, tandis que la Suisse vient d’adopter le mariage pour tou•te•s, ainsi que l’adoption et la PMA pour tou•te•s, j’aimerais vous parler de personnes qui, au lieu de se cacher derrière un personnage étiqueté par la société, s’assument ; au-delà de tout, des êtres d’un courage absolu qui s’affranchissent du regard d’autrui pour être la personne qu’ils•elles•uls sont réellement. Bref, aujourd'hui nous décortiquons un sigle qui passionne autant qu’il déroute : celui de la grande famille des LGBTQIA+.
Et pour beaucoup vous vous êtes arrêté au LGBT classique, bien reconnu maintenant.
En réalité, il existe une infinité d’autres « familles », loin d’être aussi complexes et fantaisistes que ce que beaucoup aiment nous le raconter.
Alors, vous l’aurez compris, chacune des lettres représente l’une des familles LGBT, s’éloignant de la sexualité normalisée dans laquelle un homme (né homme) aurait un rapport avec une femme (née femme). Mais à quoi correspondent-elles ? On vous explique tout.
La particularité de cette grande famille des LGBTQIA+ c'est qu'elle permet de designer une orientation sexuelle, mais aussi une identité. Et c'est en cela que beaucoup ne saisissent pas la nuance.
L'orientation, c'est la SEXUALITÉ. C'est aussi simple que cela : il s'agit de notre attirance.
L'identité, quand à elle, c'est ce qu'on appelle l'<link-text>identité de GENRE<link-text> et ce n'est rien de plus que l'identité d'une personne. Ce qu'elle est, indépendamment de ce qu'on lui a assigné à la naissance. L'identité, c'est en quelque sorte la définition de l'intime, ce que l'on est au plus profond.
<link-text>L'identité de GENRE<link-text> peut correspondre au genre assigné à la naissance. Disons que je suis assigné homme à la naissance et que mon identité - ce que je suis dans mon interprétation de la vie, de mes sens, de mes envies, de ce que je suis intimement - se colle à la définition de l'homme telle que je la conçois. Bon, et bien, c'est ce qu'on appelle le <link-text>cisgenre<link-text>, la <link-text>cisidentité<link-text>. C'est en réalité ce que la société prône comme la norme et c'est ce qui est justement en train de changer.
Mais mon identité - ce que je suis - peut se différencier du genre assigné à la naissance. Ainsi, on retrouve autant de termes pour définir l'identité de genre (trans, fluide, agenre, demigenre, etc.) que pour parler d'une attirance sexuelle (bi, pan, hétéro, asex, etc.).
Maintenant que les bases sont posées, laissez moi juste vous précisez une toutes dernières choses histoire d'être vraiment sûr : tout le monde est différent ! On parle ici de sexualité et d'identité, autrement dit, de notre intimité. Ne nous faisons pas avoir par les cases qu'aime nous donner la société. Tous ces termes ne sont que matière à être remodelés par chacun.
L, Lesbienne, une femme éprouvant une attirance sexuelle envers une femme.
G, Gay, un homme éprouvant une attirance sexuelle envers un homme.
B, Bi, une personne ayant une attirance sexuelle envers deux, plusieurs ou tous les genres.
T, Trans, une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au genre assigné à la naissance.
("Trans", c'est qu'on entend quand on parle de l'identité de quelqu'un, pas d'amalgame, ce n'est absolument pas une orientation sexuelle.)
Q, Queer. C'est un terme large qui englobe l'ensemble des personnes ayant une sexualité ou une identité de genre différentes de l'hétérosexualité ou de la cisidentité.
I, Intersexe. Ce terme ne désigne ni une orientation sexuelle ni une identité de genre. Il désigne les personnes qui sont anatomiquement né ni homme, ni femme. Le mannequin Hanne Gaby Odiele par exemple, qui a posé pour Chanel, Dior, Vuitton et j'en passe.. a révélée être intersexe. Elle était née "garçon" avec un chromosome X et un Y mais ressemblait à une fille. Son corps était résistant aux androgènes, des hormones qui stimulent le développement et le maintien des caractères mâles chez les vertébrés comme l'Homme.
A, Asexuel, une personne n'ayant pas d'attirance physique et|ou revendiquant ne pas ressentir le besoin de s'engager dans des relations sexuelles.
Q, Questioning, une personne qui se questionne sur sa sexualité.
P, Pansexuel, une personne pour qui l'identité de genre d'une personne n'a pas d'impact sur son attirance.
27/10/2021
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Par Clément Rigaud
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Alors oui, pour tous ceux qui suivent, ne serait-ce qu’un tout petit peu, l’actualité du studio, vous l’aurez compris, c’est avec celle qui m’a suivi pendant deux grosses semaines en Bretagne que j’amorce cette initiative : j’ai nommé ClemClem.
Crédit : Edward Howell
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Vous regardez par la fenêtre pour capter une nuance de sociabilité mais en tournant ne serait-ce que légèrement la tête, vous faite sauter le disque. Alors ? Qui tiendra le plus longtemps ? Vous, ou ce bon vieux The Razors Edge d’AC/DC ?
Bref, si vous avez besoin de musique pour tenir bon en ce troisième incessant confinement ; parce qu’appelons un chat un chat : nous ne pouvons rien faire donc nous sommes bien « confinés » ; et bien vous pouvez tout de même être sur d'une chose : vous trouverez forcement chaussure à votre pied, du moins en attendant de se voir en live...
Laisse
Après une longue période de réflexion, je me suis dit que l’une des meilleures façons pour moi de commencer cette rubrique était de l’ouvrir dès maintenant à tous, et donc, à ceux•elles•elleux qui ne savent pas tout.
Oui parce que, c'est un fait, personne ne sait tout.
Cette nouvelle rubrique <link-text>SANTÉ<link-text> n’est donc pas étiquetée <link-text>neuroatypie<link-text>, n’est pas ouverte qu’à celles, ceux ou celleux qui sortent de la norme, elle n’est pas la porte fermée à celles, ceux ou celleux qui ne comprennent pas tout à la grande famille des LGBTQIA+. Bref, nous voulons qu’elle soit la <link-text>safe place<link-text> de la compréhension et de la découverte.
Et parce que cette rubrique va nous permettre d’apprendre et de découvrir ce qui nous entoure, pourquoi ne pas commencer par la base ?
Alors, tandis que la Suisse vient d’adopter le mariage pour tou•te•s, ainsi que l’adoption et la PMA pour tou•te•s, j’aimerais vous parler de personnes qui, au lieu de se cacher derrière un personnage étiqueté par la société, s’assument ; au-delà de tout, des êtres d’un courage absolu qui s’affranchissent du regard d’autrui pour être la personne qu’ils•elles•uls sont réellement. Bref, aujourd'hui nous décortiquons un sigle qui passionne autant qu’il déroute : celui de la grande famille des LGBTQIA+.
Après une longue période de réflexion, je me suis dit que l’une des meilleures façons pour moi de commencer cette rubrique était de l’ouvrir dès maintenant à tous, et donc, à ceux•elles•elleux qui ne savent pas tout.
Oui parce que, c'est un fait, personne ne sait tout.
Cette nouvelle rubrique <link-text>SANTÉ<link-text> n’est donc pas étiquetée <link-text>neuroatypie<link-text>, n’est pas ouverte qu’à celles, ceux ou celleux qui sortent de la norme, elle n’est pas la porte fermée à celles, ceux ou celleux qui ne comprennent pas tout à la grande famille des LGBTQIA+. Bref, nous voulons qu’elle soit la <link-text>safe place<link-text> de la compréhension et de la découverte.
Et parce que cette rubrique va nous permettre d’apprendre et de découvrir ce qui nous entoure, pourquoi ne pas commencer par la base ?
Alors, tandis que la Suisse vient d’adopter le mariage pour tou•te•s, ainsi que l’adoption et la PMA pour tou•te•s, j’aimerais vous parler de personnes qui, au lieu de se cacher derrière un personnage étiqueté par la société, s’assument ; au-delà de tout, des êtres d’un courage absolu qui s’affranchissent du regard d’autrui pour être la personne qu’ils•elles•uls sont réellement. Bref, aujourd'hui nous décortiquons un sigle qui passionne autant qu’il déroute : celui de la grande famille des LGBTQIA+.
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Et pour beaucoup vous vous êtes arrêté au LGBT classique, bien reconnu maintenant.
En réalité, il existe une infinité d’autres « familles », loin d’être aussi complexes et fantaisistes que ce que beaucoup aiment nous le raconter.
Alors, vous l’aurez compris, chacune des lettres représente l’une des familles LGBT, s’éloignant de la sexualité normalisée dans laquelle un homme (né homme) aurait un rapport avec une femme (née femme). Mais à quoi correspondent-elles ? On vous explique tout.
La particularité de cette grande famille des LGBTQIA+ c'est qu'elle permet de designer une orientation sexuelle, mais aussi une identité. Et c'est en cela que beaucoup ne saisissent pas la nuance.
L'orientation, c'est la SEXUALITÉ. C'est aussi simple que cela : il s'agit de notre attirance.
L'identité, quand à elle, c'est ce qu'on appelle l'<link-text>identité de GENRE<link-text> et ce n'est rien de plus que l'identité d'une personne. Ce qu'elle est, indépendamment de ce qu'on lui a assigné à la naissance. L'identité, c'est en quelque sorte la définition de l'intime, ce que l'on est au plus profond.
<link-text>L'identité de GENRE<link-text> peut correspondre au genre assigné à la naissance. Disons que je suis assigné homme à la naissance et que mon identité - ce que je suis dans mon interprétation de la vie, de mes sens, de mes envies, de ce que je suis intimement - se colle à la définition de l'homme telle que je la conçois. Bon, et bien, c'est ce qu'on appelle le <link-text>cisgenre<link-text>, la <link-text>cisidentité<link-text>. C'est en réalité ce que la société prône comme la norme et c'est ce qui est justement en train de changer.
Mais mon identité - ce que je suis - peut se différencier du genre assigné à la naissance. Ainsi, on retrouve autant de termes pour définir l'identité de genre (trans, fluide, agenre, demigenre, etc.) que pour parler d'une attirance sexuelle (bi, pan, hétéro, asex, etc.).
Maintenant que les bases sont posées, laissez moi juste vous précisez une toutes dernières choses histoire d'être vraiment sûr : tout le monde est différent ! On parle ici de sexualité et d'identité, autrement dit, de notre intimité. Ne nous faisons pas avoir par les cases qu'aime nous donner la société. Tous ces termes ne sont que matière à être remodelés par chacun.
L, Lesbienne, une femme éprouvant une attirance sexuelle envers une femme.
G, Gay, un homme éprouvant une attirance sexuelle envers un homme.
B, Bi, une personne ayant une attirance sexuelle envers deux, plusieurs ou tous les genres.
T, Trans, une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au genre assigné à la naissance.
("Trans", c'est qu'on entend quand on parle de l'identité de quelqu'un, pas d'amalgame, ce n'est absolument pas une orientation sexuelle.)
Q, Queer. C'est un terme large qui englobe l'ensemble des personnes ayant une sexualité ou une identité de genre différentes de l'hétérosexualité ou de la cisidentité.
I, Intersexe. Ce terme ne désigne ni une orientation sexuelle ni une identité de genre. Il désigne les personnes qui sont anatomiquement né ni homme, ni femme. Le mannequin Hanne Gaby Odiele par exemple, qui a posé pour Chanel, Dior, Vuitton et j'en passe.. a révélée être intersexe. Elle était née "garçon" avec un chromosome X et un Y mais ressemblait à une fille. Son corps était résistant aux androgènes, des hormones qui stimulent le développement et le maintien des caractères mâles chez les vertébrés comme l'Homme.
A, Asexuel, une personne n'ayant pas d'attirance physique et|ou revendiquant ne pas ressentir le besoin de s'engager dans des relations sexuelles.
Q, Questioning, une personne qui se questionne sur sa sexualité.
P, Pansexuel, une personne pour qui l'identité de genre d'une personne n'a pas d'impact sur son attirance.
Après une longue période de réflexion, je me suis dit que l’une des meilleures façons pour moi de commencer cette rubrique était de l’ouvrir dès maintenant à tous, et donc, à ceux•elles•elleux qui ne savent pas tout.
Oui parce que, c'est un fait, personne ne sait tout.
Cette nouvelle rubrique <link-text>SANTÉ<link-text> n’est donc pas étiquetée <link-text>neuroatypie<link-text>, n’est pas ouverte qu’à celles, ceux ou celleux qui sortent de la norme, elle n’est pas la porte fermée à celles, ceux ou celleux qui ne comprennent pas tout à la grande famille des LGBTQIA+. Bref, nous voulons qu’elle soit la <link-text>safe place<link-text> de la compréhension et de la découverte.
Et parce que cette rubrique va nous permettre d’apprendre et de découvrir ce qui nous entoure, pourquoi ne pas commencer par la base ?
Alors, tandis que la Suisse vient d’adopter le mariage pour tou•te•s, ainsi que l’adoption et la PMA pour tou•te•s, j’aimerais vous parler de personnes qui, au lieu de se cacher derrière un personnage étiqueté par la société, s’assument ; au-delà de tout, des êtres d’un courage absolu qui s’affranchissent du regard d’autrui pour être la personne qu’ils•elles•uls sont réellement. Bref, aujourd'hui nous décortiquons un sigle qui passionne autant qu’il déroute : celui de la grande famille des LGBTQIA+.
Et pour beaucoup vous vous êtes arrêté au LGBT classique, bien reconnu maintenant.
En réalité, il existe une infinité d’autres « familles », loin d’être aussi complexes et fantaisistes que ce que beaucoup aiment nous le raconter.
Alors, vous l’aurez compris, chacune des lettres représente l’une des familles LGBT, s’éloignant de la sexualité normalisée dans laquelle un homme (né homme) aurait un rapport avec une femme (née femme). Mais à quoi correspondent-elles ? On vous explique tout.
La particularité de cette grande famille des LGBTQIA+ c'est qu'elle permet de designer une orientation sexuelle, mais aussi une identité. Et c'est en cela que beaucoup ne saisissent pas la nuance.
L'orientation, c'est la SEXUALITÉ. C'est aussi simple que cela : il s'agit de notre attirance.
L'identité, quand à elle, c'est ce qu'on appelle l'<link-text>identité de GENRE<link-text> et ce n'est rien de plus que l'identité d'une personne. Ce qu'elle est, indépendamment de ce qu'on lui a assigné à la naissance. L'identité, c'est en quelque sorte la définition de l'intime, ce que l'on est au plus profond.
<link-text>L'identité de GENRE<link-text> peut correspondre au genre assigné à la naissance. Disons que je suis assigné homme à la naissance et que mon identité - ce que je suis dans mon interprétation de la vie, de mes sens, de mes envies, de ce que je suis intimement - se colle à la définition de l'homme telle que je la conçois. Bon, et bien, c'est ce qu'on appelle le <link-text>cisgenre<link-text>, la <link-text>cisidentité<link-text>. C'est en réalité ce que la société prône comme la norme et c'est ce qui est justement en train de changer.
Mais mon identité - ce que je suis - peut se différencier du genre assigné à la naissance. Ainsi, on retrouve autant de termes pour définir l'identité de genre (trans, fluide, agenre, demigenre, etc.) que pour parler d'une attirance sexuelle (bi, pan, hétéro, asex, etc.).
Maintenant que les bases sont posées, laissez moi juste vous précisez une toutes dernières choses histoire d'être vraiment sûr : tout le monde est différent ! On parle ici de sexualité et d'identité, autrement dit, de notre intimité. Ne nous faisons pas avoir par les cases qu'aime nous donner la société. Tous ces termes ne sont que matière à être remodelés par chacun.
LES DROITS DES PERSONNES LGBT EN FRANCE :
1791
1945
1965
1974
1978
1980
1982
1983
1985
1999
2004
2005
2010
2013
2015
2016
2016
2016
2017
2019
2020
2021
2021
2020_2013
- L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires La facilitation de l’utilisation du prénom d’usage pour les personnes trans dans les documents administratifs non officiels pour les agents de la fonction publique comme pour les usagers
- L’élaboration d’un guide sur l’accueil des élèves et des étudiants trans à destination de l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur
- La lutte contre les thérapies dites « de conversion » La poursuite de l’adaptation des formulaires administratifs afin d’inclure les familles homoparentales
- Le développement de la formation continue des référents LGBT+ au sein des commissariats de police et des brigades de gendarmerie
