Met Gala : le "Gilded Age" d'un glamour hypocrite ?
13/5/2022

Met Gala : le "Gilded Age" d'un glamour hypocrite ?

Par Clément Rigaud

Crédit photo : <link-credit-black>Amber Asaly<link-credit-black> . Une robe Paco Rabanne par Julien Dossena - modele : Sabrina Carpenter

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Si il y a bien une chose qu'on n'a cessé de me répéter c'est qu'on n'arrivait jamais à suivre l'actualité de DÉSABUSÉ. Désormais vous n'avez plus d'excuses, tout est dans Audacieux ! Ou alors c'est peut être moi qui cherche des excuses pour me faire moi-même de la promo... Qui a dit que c'était interdit ?  C'est mon magasine alors je fait ce que je veux... love u

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Audacieux, le magazine par Désabusé Paris

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Crédit photo : <link-credit-black>Amber Asaly<link-credit-black> . Une robe Paco Rabanne par Julien Dossena - modele : Sabrina Carpenter


C’est un non si subtil mélange entre extravagance, glamour, et célébrité. C’est la polémique du régime de Kim Kardashian pour rentrer dans la robe de Marilyn Monroe ; un <link-text>défilé de mode<link-text> unique à la symbolique parfois douteuse ; le festival de Cannes version américaine, bref, c’est le monde merveilleux du Met Gala qui avait lieu ce lundi 2 mai, un événement à la hauteur de son effervescence et qui questionne tout de même pas mal de choses coté art et histoire. Qu’est-ce ? À quoi ça sert ? Et pourquoi est-il parfois si controversé ? On vous dévoile quelques éléments de réponse pour vous saisir un peu mieux de l’inaccessible.

Le Met Gala, c’est surtout une soirée, celle de Madame Wintour. Et dans un monde qui transpire image et influence, elle est peut être la plus grande, la plus importante, parce qu’elle est la directrice artistique du géant Condé Nast. Le groupe détient certains des titres les plus célèbres de la presse américaine et mondiale tels que The New Yorker, Vogue, ou GQ. Le Met Gala est ainsi organisé depuis 1995 par Anna Wintour, aussi rédactrice en chef de l’édition américaine de Vogue. Et parce que c’est une science complexe que de savoir qui inviter pour faire influer la magie de son gala, il n’y a qu’elle qui est en charge de la liste des invités, personne d’autre. Les noms sont d’ailleurs gardés secrets jusqu’au soir même.

L’événement est fondé en 1948 pour financer le département mode du Metropolitan Museum of Art de New York ; l'un des plus grands musées d'art au monde. La mode n’est pas encore considérée comme un art légitime et n’est donc pas financée à cette époque. C’est Eleanor Lambert - journaliste de mode renommée - qui imagine un gala annuel de collecte de fonds au profit de l'Institut du costume, nouvellement fondé. Aujourd’hui encore, le gala permet de soutenir ce seul département du musée qui doit s’autofinancer. Cette soirée était longtemps réservée à la haute société new-yorkaise. C’est en 1995 lorsque Wintour reprend l’organisation, qu’elle popularise l’événement en l’ouvrant à l’ère des réseaux sociaux et des peoples.

Aujourd’hui, il s'agit avant tout d'un événement de mode, peut-être le plus important. Il est ainsi célèbre pour <link-text>les tenues impressionnantes<link-text> des plus grandes maisons de couture du monde ; au mieux aussi incroyables que les looks de la Fashion Week, parfois encore plus somptueuses et intelligentes. Pour la plupart des invités, ce sont d’ailleurs les marques qui paieront les quelque 30 000 dollars d’entrée et|ou les 200 000 à 300 000 dollars pour une table.

Cette année, le thème de la soirée "Gided Glamour, white tie" fait référence au Gilded Age, la "période dorée" de la fin du XIX siècle aux États-Unis.


<p-title>Gilded Age<p-title>

En France on parle de la Belle Époque, aux États-Unis de Gilded Age. C’était l’émergence de la puissance américaine comme nous la connaissons aujourd’hui. Une époque d’énormes bouleversements économiques et techniques. Elle prend appui sur les évolutions apportées par la seconde révolution industrielle dès 1870 et jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale. Dans <link-text>Inspiration<link-text>, on parlait de <link-text>logements sociaux en Allemagne<link-text> et bien, c’est ce schéma plus ou moins semblable de l’industrialisation du monde moderne qui se répète dans l’histoire de ces grandes puissances mondiales, des états influents d’Europe et jusqu’au nord des États-Unis. Alors vous voyez le tableau : révolution ferroviaire, gratte ciel, électricité, automobile, de riches entreprises familiales et investisseurs qui font fortune dans le pétrole, l’acier ou le charbon. Et alors que les États-Unis, en 1865, étaient encore largement ruraux et peu densément peuplés, ils deviennent un géant industriel et démographique dès le début du XX siècle. En quelques quarante ans, le Produit national brut (PNB) est multiplé par six, bref, c’est un monde nouveau fait de bouleversements.

Fifth Avenue and 33rd Street (Detroit Publishing Company)

<p-title>Violences et disparités<p-title>

Si pour beaucoup, il s’agit du point culminant de cet American Dream fantasmé, il n’y a pas eu que des bons côtés. C’est l’héritage du romantisme de Victor Hugo, la Comédie humaine de Balzac, Maupassant et le naturalisme de Zola. C’est encore la satire de Flaubert ou de Mark Twain et son roman qui donna son nom à l’époque dorée ; ce sont les paysages sombres, crus, les inégalités et la pauvreté des classes ouvrières, le réalisme comme nous l’apprenions en français, celui qui témoigne durement mais sûrement des mauvaises tendances de ces évolutions.

Aux États-Unis, la fracture n’avait jamais été aussi flagrante : les 2% des plus riches détenaient plus d’un tiers de la richesse tandis que la majorité de la classe ouvrière, elle, était en dessous du seuil de pauvreté. Et le Gilded Age, c’est surtout l’ère des grands investisseurs qui accumulent des fortunes folles comme ça n’avait jamais eu lieu jusque là. Le contexte amène à la corruption, au capitalisme sauvage et tandis que la fin du régime esclavagiste des États du Sud était proclamée, de nombreux hommes d’affaires réinventaient l’exploitation de la classe ouvrière. Contrôle des ressources nationales, influence sur les hauts fonctionnaires, paiement de salaires extrêmement bas, écrasement de la concurrence pour créer des monopoles sur le marcher et pousser les prix à la hausse ainsi que la spéculation qui amènera aux grandes crises boursières, bref, les « barons voleurs » - comme aime les appeler la critique sociale - montraient l’abjection d’une époque que le Met Gala ne cherchait vraisemblablement pas à suggérer. 

Et ce monde - plus si glamour - soufrait aussi du revers de médaille de sa croissance démographique. Les villes industrielles n’ont pas prévu une évolution si rapide et les logements étant limités, de nombreuses familles se sont retrouvées dans une grande précarité, à la rue, sans électricité ni chauffage.

Les grèves se sont multipliées dans le pays et la lutte des différents mouvements ouvriers - en France comme aux États-Unis - pouvait être d’une extrême violence. La fête du Premier mai devient d’ailleurs une journée de célébration des combats des travailleurs et des travailleuses, notamment en mémoire du massacre de Haymarket Square à Chicago. Au même moment, alors que les droits constitutionnels des Afro-américains venaient d’être appliqués - au lendemain de la guerre de Sécession - le Ku Klux Klan ou KKK est fondé, en 1866. Le groupe commettra assassinats, attentats, viols, tortures, enlèvements et incendies d'écoles et d'églises afro-américaines et participa largement aux violences raciales de l’époque.


Ainsi, le Met Gala ne serait-il que l’insouciance ou cet héritage maintenant bien ancré à l’hypocrisie capitaliste ? Néanmoins, il est sûr, lorsque l’on repense aux paillettes et au tapis rouge, plus rien n'a vraiment de sens. 



L,
Lesbienne, une femme éprouvant une attirance sexuelle envers une femme.

G, Gay, un homme éprouvant une attirance sexuelle envers un homme.

B, Bi, une personne ayant une attirance sexuelle envers deux, plusieurs ou tous les genres.

T, Trans, une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au genre assigné à la naissance.
("Trans", c'est qu'on entend quand on parle de l'identité de quelqu'un, pas d'amalgame, ce n'est absolument pas une orientation sexuelle.)

Q, Queer. C'est un terme large qui englobe l'ensemble des personnes ayant une sexualité ou une identité de genre différentes de l'hétérosexualité ou de la cisidentité.

I, Intersexe. Ce terme ne désigne ni une orientation sexuelle ni une identité de genre. Il désigne les personnes qui sont anatomiquement né ni homme, ni femme. Le mannequin Hanne Gaby Odiele par exemple, qui a posé pour Chanel, Dior, Vuitton et j'en passe.. a révélée être intersexe. Elle était née "garçon" avec un chromosome X et un Y mais ressemblait à une fille. Son corps était résistant aux androgènes, des hormones qui stimulent le développement et le maintien des caractères mâles chez les vertébrés comme l'Homme.

A, Asexuel, une personne n'ayant pas d'attirance physique et|ou revendiquant ne pas ressentir le besoin de s'engager dans des relations sexuelles.

Q, Questioning, une personne qui se questionne sur sa sexualité.

P, Pansexuel, une personne pour qui l'identité de genre d'une personne n'a pas d'impact sur son attirance.



edito audacieux
13/5/2022
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Par Clément Rigaud

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Met Gala : le "Gilded Age" d'un glamour hypocrite ?

Et en cette période d’incessants élans de faux espoirs, je vous propose de nous échapper, de me suivre et de découvrir avec moi les jeunes artistes d’aujourd’hui et de demain. Et parce qu’elle le disait si bien «il y a une différence entre expliquer ce que tu fais et le montrer», je vous invite surtout à découvrir le premier épisode d’Allusion, disponible dimanche 6 juin sur Spotify.

Alors oui, pour tous ceux qui suivent, ne serait-ce qu’un tout petit peu, l’actualité du studio, vous l’aurez compris, c’est avec celle qui m’a suivi pendant deux grosses semaines en Bretagne que j’amorce cette initiative : j’ai nommé ClemClem.

Et bien oui, c’est peut-être l’unique conseil qu’AUDACIEUX peut vous donner, après avoir ouvert les yeux, refermés les et ouvrez les oreilles.

Allusion le podcast disponible juste ici
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Vous avez ressorti ce bon vieux lecteur CD qui date de 30 ans et que vous avez retrouvé en faisant du rangement parce que oui, vous avez fait du rangement. Et comme d’un esprit un peu trop nostalgique, vous vous laissez guider par le son des écouteurs. Ah... C’était la belle époque.
Vous regardez par la fenêtre pour capter une nuance de sociabilité mais en tournant ne serait-ce que légèrement la tête, vous faite sauter le disque. Alors ? Qui tiendra le plus longtemps ? Vous, ou ce bon vieux The Razors Edge d’AC/DC ?
Vous l’aurez compris, DÉSABUSÉ soutient la création et si je parle de Veillée, c’est parce que SUSPENSION reprend le même schéma : soutenir les jeunes artistes émergents. Et si toutefois vous aviez besoin de quelque chose d’encore un plus plus frais, de plus «désabusé», la RADIO est toujours disponible, elle aussi sur spotify.

Bref, si vous avez besoin de musique pour tenir bon en ce troisième incessant confinement ; parce qu’appelons un chat un chat : nous ne pouvons rien faire donc nous sommes bien « confinés » ;  et bien vous pouvez tout de même être sur d'une chose : vous trouverez forcement chaussure à votre pied, du moins en attendant de se voir en live...
Un rythme que la plupart des acteurs du domaine associatif ont du mal à suivre et c’est bien normal. Alors après le report de l’édition de 2020, la Fédération Musicale de Savoie réouvre ses portes à l’ensemble de ses adhérents pour l’édition de 2021. On se donne donc rendez-vous le samedi 26 juin pour parler design et communication associative.

Et quand le graphisme rime aujourd’hui avec pollution visuelle, que de réelles initiatives qui font du bien se noient aux cotés d’attrapes rêves bouffeurs d’argents et que certains acteurs importants de la vie culturelle succombent à la vie numérique bien trop abstraite pour eux, prendre la parole, éduquer, sensibiliser, ouvrir le regard, devient une réelle action sociale, d’une importance toute particulière pour chaque vrai designer.

Laisse

Met Gala : le "Gilded Age" d'un glamour hypocrite ?

C’est un non si subtil mélange entre extravagance, glamour, et célébrité. C’est la polémique du régime de Kim Kardashian pour rentrer dans la robe de Marilyn Monroe ; un <link-text>défilé de mode<link-text> unique à la symbolique parfois douteuse ; le festival de Cannes version américaine, bref, c’est le monde merveilleux du Met Gala qui avait lieu ce lundi 2 mai, un événement à la hauteur de son effervescence et qui questionne tout de même pas mal de choses coté art et histoire. Qu’est-ce ? À quoi ça sert ? Et pourquoi est-il parfois si controversé ? On vous dévoile quelques éléments de réponse pour vous saisir un peu mieux de l’inaccessible.

Le Met Gala, c’est surtout une soirée, celle de Madame Wintour. Et dans un monde qui transpire image et influence, elle est peut être la plus grande, la plus importante, parce qu’elle est la directrice artistique du géant Condé Nast. Le groupe détient certains des titres les plus célèbres de la presse américaine et mondiale tels que The New Yorker, Vogue, ou GQ. Le Met Gala est ainsi organisé depuis 1995 par Anna Wintour, aussi rédactrice en chef de l’édition américaine de Vogue. Et parce que c’est une science complexe que de savoir qui inviter pour faire influer la magie de son gala, il n’y a qu’elle qui est en charge de la liste des invités, personne d’autre. Les noms sont d’ailleurs gardés secrets jusqu’au soir même.

C’est un non si subtil mélange entre extravagance, glamour, et célébrité. C’est la polémique du régime de Kim Kardashian pour rentrer dans la robe de Marilyn Monroe ; un <link-text>défilé de mode<link-text> unique à la symbolique parfois douteuse ; le festival de Cannes version américaine, bref, c’est le monde merveilleux du Met Gala qui avait lieu ce lundi 2 mai, un événement à la hauteur de son effervescence et qui questionne tout de même pas mal de choses coté art et histoire. Qu’est-ce ? À quoi ça sert ? Et pourquoi est-il parfois si controversé ? On vous dévoile quelques éléments de réponse pour vous saisir un peu mieux de l’inaccessible.

Le Met Gala, c’est surtout une soirée, celle de Madame Wintour. Et dans un monde qui transpire image et influence, elle est peut être la plus grande, la plus importante, parce qu’elle est la directrice artistique du géant Condé Nast. Le groupe détient certains des titres les plus célèbres de la presse américaine et mondiale tels que The New Yorker, Vogue, ou GQ. Le Met Gala est ainsi organisé depuis 1995 par Anna Wintour, aussi rédactrice en chef de l’édition américaine de Vogue. Et parce que c’est une science complexe que de savoir qui inviter pour faire influer la magie de son gala, il n’y a qu’elle qui est en charge de la liste des invités, personne d’autre. Les noms sont d’ailleurs gardés secrets jusqu’au soir même.

L’événement est fondé en 1948 pour financer le département mode du Metropolitan Museum of Art de New York ; l'un des plus grands musées d'art au monde. La mode n’est pas encore considérée comme un art légitime et n’est donc pas financée à cette époque. C’est Eleanor Lambert - journaliste de mode renommée - qui imagine un gala annuel de collecte de fonds au profit de l'Institut du costume, nouvellement fondé. Aujourd’hui encore, le gala permet de soutenir ce seul département du musée qui doit s’autofinancer. Cette soirée était longtemps réservée à la haute société new-yorkaise. C’est en 1995 lorsque Wintour reprend l’organisation, qu’elle popularise l’événement en l’ouvrant à l’ère des réseaux sociaux et des peoples.

Aujourd’hui, il s'agit avant tout d'un événement de mode, peut-être le plus important. Il est ainsi célèbre pour <link-text>les tenues impressionnantes<link-text> des plus grandes maisons de couture du monde ; au mieux aussi incroyables que les looks de la Fashion Week, parfois encore plus somptueuses et intelligentes. Pour la plupart des invités, ce sont d’ailleurs les marques qui paieront les quelque 30 000 dollars d’entrée et|ou les 200 000 à 300 000 dollars pour une table.

Cette année, le thème de la soirée "Gided Glamour, white tie" fait référence au Gilded Age, la "période dorée" de la fin du XIX siècle aux États-Unis.


<p-title>Gilded Age<p-title>

En France on parle de la Belle Époque, aux États-Unis de Gilded Age. C’était l’émergence de la puissance américaine comme nous la connaissons aujourd’hui. Une époque d’énormes bouleversements économiques et techniques. Elle prend appui sur les évolutions apportées par la seconde révolution industrielle dès 1870 et jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale. Dans <link-text>Inspiration<link-text>, on parlait de <link-text>logements sociaux en Allemagne<link-text> et bien, c’est ce schéma plus ou moins semblable de l’industrialisation du monde moderne qui se répète dans l’histoire de ces grandes puissances mondiales, des états influents d’Europe et jusqu’au nord des États-Unis. Alors vous voyez le tableau : révolution ferroviaire, gratte ciel, électricité, automobile, de riches entreprises familiales et investisseurs qui font fortune dans le pétrole, l’acier ou le charbon. Et alors que les États-Unis, en 1865, étaient encore largement ruraux et peu densément peuplés, ils deviennent un géant industriel et démographique dès le début du XX siècle. En quelques quarante ans, le Produit national brut (PNB) est multiplé par six, bref, c’est un monde nouveau fait de bouleversements.

Fifth Avenue and 33rd Street (Detroit Publishing Company)

<p-title>Violences et disparités<p-title>

Si pour beaucoup, il s’agit du point culminant de cet American Dream fantasmé, il n’y a pas eu que des bons côtés. C’est l’héritage du romantisme de Victor Hugo, la Comédie humaine de Balzac, Maupassant et le naturalisme de Zola. C’est encore la satire de Flaubert ou de Mark Twain et son roman qui donna son nom à l’époque dorée ; ce sont les paysages sombres, crus, les inégalités et la pauvreté des classes ouvrières, le réalisme comme nous l’apprenions en français, celui qui témoigne durement mais sûrement des mauvaises tendances de ces évolutions.

Aux États-Unis, la fracture n’avait jamais été aussi flagrante : les 2% des plus riches détenaient plus d’un tiers de la richesse tandis que la majorité de la classe ouvrière, elle, était en dessous du seuil de pauvreté. Et le Gilded Age, c’est surtout l’ère des grands investisseurs qui accumulent des fortunes folles comme ça n’avait jamais eu lieu jusque là. Le contexte amène à la corruption, au capitalisme sauvage et tandis que la fin du régime esclavagiste des États du Sud était proclamée, de nombreux hommes d’affaires réinventaient l’exploitation de la classe ouvrière. Contrôle des ressources nationales, influence sur les hauts fonctionnaires, paiement de salaires extrêmement bas, écrasement de la concurrence pour créer des monopoles sur le marcher et pousser les prix à la hausse ainsi que la spéculation qui amènera aux grandes crises boursières, bref, les « barons voleurs » - comme aime les appeler la critique sociale - montraient l’abjection d’une époque que le Met Gala ne cherchait vraisemblablement pas à suggérer. 

Et ce monde - plus si glamour - soufrait aussi du revers de médaille de sa croissance démographique. Les villes industrielles n’ont pas prévu une évolution si rapide et les logements étant limités, de nombreuses familles se sont retrouvées dans une grande précarité, à la rue, sans électricité ni chauffage.

Les grèves se sont multipliées dans le pays et la lutte des différents mouvements ouvriers - en France comme aux États-Unis - pouvait être d’une extrême violence. La fête du Premier mai devient d’ailleurs une journée de célébration des combats des travailleurs et des travailleuses, notamment en mémoire du massacre de Haymarket Square à Chicago. Au même moment, alors que les droits constitutionnels des Afro-américains venaient d’être appliqués - au lendemain de la guerre de Sécession - le Ku Klux Klan ou KKK est fondé, en 1866. Le groupe commettra assassinats, attentats, viols, tortures, enlèvements et incendies d'écoles et d'églises afro-américaines et participa largement aux violences raciales de l’époque.


Ainsi, le Met Gala ne serait-il que l’insouciance ou cet héritage maintenant bien ancré à l’hypocrisie capitaliste ? Néanmoins, il est sûr, lorsque l’on repense aux paillettes et au tapis rouge, plus rien n'a vraiment de sens. 



L,
Lesbienne, une femme éprouvant une attirance sexuelle envers une femme.

G, Gay, un homme éprouvant une attirance sexuelle envers un homme.

B, Bi, une personne ayant une attirance sexuelle envers deux, plusieurs ou tous les genres.

T, Trans, une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au genre assigné à la naissance.
("Trans", c'est qu'on entend quand on parle de l'identité de quelqu'un, pas d'amalgame, ce n'est absolument pas une orientation sexuelle.)

Q, Queer. C'est un terme large qui englobe l'ensemble des personnes ayant une sexualité ou une identité de genre différentes de l'hétérosexualité ou de la cisidentité.

I, Intersexe. Ce terme ne désigne ni une orientation sexuelle ni une identité de genre. Il désigne les personnes qui sont anatomiquement né ni homme, ni femme. Le mannequin Hanne Gaby Odiele par exemple, qui a posé pour Chanel, Dior, Vuitton et j'en passe.. a révélée être intersexe. Elle était née "garçon" avec un chromosome X et un Y mais ressemblait à une fille. Son corps était résistant aux androgènes, des hormones qui stimulent le développement et le maintien des caractères mâles chez les vertébrés comme l'Homme.

A, Asexuel, une personne n'ayant pas d'attirance physique et|ou revendiquant ne pas ressentir le besoin de s'engager dans des relations sexuelles.

Q, Questioning, une personne qui se questionne sur sa sexualité.

P, Pansexuel, une personne pour qui l'identité de genre d'une personne n'a pas d'impact sur son attirance.



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Un article du magazine Audacieux

C’est un non si subtil mélange entre extravagance, glamour, et célébrité. C’est la polémique du régime de Kim Kardashian pour rentrer dans la robe de Marilyn Monroe ; un <link-text>défilé de mode<link-text> unique à la symbolique parfois douteuse ; le festival de Cannes version américaine, bref, c’est le monde merveilleux du Met Gala qui avait lieu ce lundi 2 mai, un événement à la hauteur de son effervescence et qui questionne tout de même pas mal de choses coté art et histoire. Qu’est-ce ? À quoi ça sert ? Et pourquoi est-il parfois si controversé ? On vous dévoile quelques éléments de réponse pour vous saisir un peu mieux de l’inaccessible.

Le Met Gala, c’est surtout une soirée, celle de Madame Wintour. Et dans un monde qui transpire image et influence, elle est peut être la plus grande, la plus importante, parce qu’elle est la directrice artistique du géant Condé Nast. Le groupe détient certains des titres les plus célèbres de la presse américaine et mondiale tels que The New Yorker, Vogue, ou GQ. Le Met Gala est ainsi organisé depuis 1995 par Anna Wintour, aussi rédactrice en chef de l’édition américaine de Vogue. Et parce que c’est une science complexe que de savoir qui inviter pour faire influer la magie de son gala, il n’y a qu’elle qui est en charge de la liste des invités, personne d’autre. Les noms sont d’ailleurs gardés secrets jusqu’au soir même.

L’événement est fondé en 1948 pour financer le département mode du Metropolitan Museum of Art de New York ; l'un des plus grands musées d'art au monde. La mode n’est pas encore considérée comme un art légitime et n’est donc pas financée à cette époque. C’est Eleanor Lambert - journaliste de mode renommée - qui imagine un gala annuel de collecte de fonds au profit de l'Institut du costume, nouvellement fondé. Aujourd’hui encore, le gala permet de soutenir ce seul département du musée qui doit s’autofinancer. Cette soirée était longtemps réservée à la haute société new-yorkaise. C’est en 1995 lorsque Wintour reprend l’organisation, qu’elle popularise l’événement en l’ouvrant à l’ère des réseaux sociaux et des peoples.

Aujourd’hui, il s'agit avant tout d'un événement de mode, peut-être le plus important. Il est ainsi célèbre pour <link-text>les tenues impressionnantes<link-text> des plus grandes maisons de couture du monde ; au mieux aussi incroyables que les looks de la Fashion Week, parfois encore plus somptueuses et intelligentes. Pour la plupart des invités, ce sont d’ailleurs les marques qui paieront les quelque 30 000 dollars d’entrée et|ou les 200 000 à 300 000 dollars pour une table.

Cette année, le thème de la soirée "Gided Glamour, white tie" fait référence au Gilded Age, la "période dorée" de la fin du XIX siècle aux États-Unis.


<p-title>Gilded Age<p-title>

En France on parle de la Belle Époque, aux États-Unis de Gilded Age. C’était l’émergence de la puissance américaine comme nous la connaissons aujourd’hui. Une époque d’énormes bouleversements économiques et techniques. Elle prend appui sur les évolutions apportées par la seconde révolution industrielle dès 1870 et jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale. Dans <link-text>Inspiration<link-text>, on parlait de <link-text>logements sociaux en Allemagne<link-text> et bien, c’est ce schéma plus ou moins semblable de l’industrialisation du monde moderne qui se répète dans l’histoire de ces grandes puissances mondiales, des états influents d’Europe et jusqu’au nord des États-Unis. Alors vous voyez le tableau : révolution ferroviaire, gratte ciel, électricité, automobile, de riches entreprises familiales et investisseurs qui font fortune dans le pétrole, l’acier ou le charbon. Et alors que les États-Unis, en 1865, étaient encore largement ruraux et peu densément peuplés, ils deviennent un géant industriel et démographique dès le début du XX siècle. En quelques quarante ans, le Produit national brut (PNB) est multiplé par six, bref, c’est un monde nouveau fait de bouleversements.

Fifth Avenue and 33rd Street (Detroit Publishing Company)

<p-title>Violences et disparités<p-title>

Si pour beaucoup, il s’agit du point culminant de cet American Dream fantasmé, il n’y a pas eu que des bons côtés. C’est l’héritage du romantisme de Victor Hugo, la Comédie humaine de Balzac, Maupassant et le naturalisme de Zola. C’est encore la satire de Flaubert ou de Mark Twain et son roman qui donna son nom à l’époque dorée ; ce sont les paysages sombres, crus, les inégalités et la pauvreté des classes ouvrières, le réalisme comme nous l’apprenions en français, celui qui témoigne durement mais sûrement des mauvaises tendances de ces évolutions.

Aux États-Unis, la fracture n’avait jamais été aussi flagrante : les 2% des plus riches détenaient plus d’un tiers de la richesse tandis que la majorité de la classe ouvrière, elle, était en dessous du seuil de pauvreté. Et le Gilded Age, c’est surtout l’ère des grands investisseurs qui accumulent des fortunes folles comme ça n’avait jamais eu lieu jusque là. Le contexte amène à la corruption, au capitalisme sauvage et tandis que la fin du régime esclavagiste des États du Sud était proclamée, de nombreux hommes d’affaires réinventaient l’exploitation de la classe ouvrière. Contrôle des ressources nationales, influence sur les hauts fonctionnaires, paiement de salaires extrêmement bas, écrasement de la concurrence pour créer des monopoles sur le marcher et pousser les prix à la hausse ainsi que la spéculation qui amènera aux grandes crises boursières, bref, les « barons voleurs » - comme aime les appeler la critique sociale - montraient l’abjection d’une époque que le Met Gala ne cherchait vraisemblablement pas à suggérer. 

Et ce monde - plus si glamour - soufrait aussi du revers de médaille de sa croissance démographique. Les villes industrielles n’ont pas prévu une évolution si rapide et les logements étant limités, de nombreuses familles se sont retrouvées dans une grande précarité, à la rue, sans électricité ni chauffage.

Les grèves se sont multipliées dans le pays et la lutte des différents mouvements ouvriers - en France comme aux États-Unis - pouvait être d’une extrême violence. La fête du Premier mai devient d’ailleurs une journée de célébration des combats des travailleurs et des travailleuses, notamment en mémoire du massacre de Haymarket Square à Chicago. Au même moment, alors que les droits constitutionnels des Afro-américains venaient d’être appliqués - au lendemain de la guerre de Sécession - le Ku Klux Klan ou KKK est fondé, en 1866. Le groupe commettra assassinats, attentats, viols, tortures, enlèvements et incendies d'écoles et d'églises afro-américaines et participa largement aux violences raciales de l’époque.


Ainsi, le Met Gala ne serait-il que l’insouciance ou cet héritage maintenant bien ancré à l’hypocrisie capitaliste ? Néanmoins, il est sûr, lorsque l’on repense aux paillettes et au tapis rouge, plus rien n'a vraiment de sens. 



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LES DROITS DES PERSONNES LGBT EN FRANCE :

Aujourd'hui c'est l'occasion, en abordant les droits des personnes LGBT, de faire la rétrospective d'une révolution sexuelle qui dure, évolue et s'affirme depuis des siècles. Un peu d'histoire donc, ça ne fait pas de mal, surtout lorsqu'on peut se remémorer celle, ceux et celles qui se sont battus pour que les pensées évoluent.

1791

La Révolution française décriminalise les relations homosexuelles.

1945

Distinction entre les sexualités & l’âge pour les rapports sexuels. 21 ans pour les rapports homosexuels & 13 ans pour les rapports hétérosexuels.

1965

Doublage de la peine minimum pour outrage public à la pudeur lorsqu’il s’agissait de rapports homosexuels.

1974

L’âge de majorité sexuelle pour les rapports homosexuels est abaissé à 18 ans, puisque la loi change l’âge de majorité.

1978

La loi va passer de la répression de l’homosexualité à celle de l’homophobie.

1980

Supression du doublage de peine établit en 1960.

1982

Législation discriminatoire concernant l’âge de consentement est abolie.

1983

Discrimination dans la possibilité de donner son sang pour les personnes homosexuelles, suite à l’épidémie du sida.

1985

Protection contre les discriminations en raison de l’orientation sexuelle.

1999

Les couples de même sexe sont reconnus par le concubinage, & adoption possible mais qu’en tant que célibataire.

2004

L’homophobie fait partit des motifs de discriminations, & peine établie lors de propos publics incitant à la haine, diffamatoire ou injurieux en raison de l’orientation sexuelle.

2005

Peine pour la diffamation, l’injure & la provocation à la haine non publiques

2010

La transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale.

2013

Le mariage des couples de même sexe, & adoption possible par les couples homosexuels mariés, ainsi que l’adoption de l’enfant du conjoint au sein d’un couple marié.

2015

Interdiction de toute discrimination pour le don du sang en raison de son orientation sexuelle.

2016

Les HSH (homme ayant des rapports sexuels avec un ou d'autres hommes) ayant été abstinents pendant 1 an peuvent alors donner leur sang, cet arrêté prend effet à partir du 10 juillet de la même année. De plus, les personnes dans une relation stable depuis 4 mois ou qui ont été abstinents pendant 4 mois, peuvent donner leur plasma sanguin pour des études.

2016

Reconnaissance de l’identité de genre comme l’un des critères de discrimination.

2016

Changement d’état civil pour les personnes trans établit (gratuitement & en mairie pour le prénom, mais la décision d’un tribunal pour le genre est toujours d’actualité), & sans l’obligation d’intervention chirurgicale.

2017

Reconnaissance de la transphobie comme une circonstance aggravante applicable à l’ensemble des crimes ou des délits punis d’une peine d’emprisonnement.

2019

Autorisation d’insémination artificielle avec donneur aux femmes cis, & non aux personnes trans.

2020

L’arrêté de 2019 est abaissé de 12 à 4 mois, pour la durée d’abstinence permettant aux HSH de donner leur sang.

2021

Depuis août 2021, les couples de femmes ont accès à la procréation médicalement assistée (PMA), au même titre que les femmes seules et les femmes en couple avec un homme.

2021

L'UE déclarée zone de liberté LGBTIQ. Une résolution qui reconnaît l’ensemble du territoire européen comme "zone de liberté LGBTIQ"(nouvelle fenêtre) et rappelle que les autorités nationales dans l’ensemble de l’Union, devraient protéger et promouvoir l’égalité et les droits fondamentaux pour tous, y compris pour les personnes LGBTIQ.

2020_2013

Le "Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+" continu. Cette action liste 42 mesures concernant tous les domaines de la vie quotidienne : la sphère familiale, l’école, l’université, le travail, le sport, la santé, etc. Entre autres :
  • L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires    La facilitation de l’utilisation du prénom d’usage pour les personnes trans dans les documents administratifs non officiels pour les agents de la fonction publique comme pour les usagers  
  • L’élaboration d’un guide sur l’accueil des élèves et des étudiants trans à destination de l’ensemble du personnel de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur    
  • La lutte contre les thérapies dites « de conversion »    La poursuite de l’adaptation des formulaires administratifs afin d’inclure les familles homoparentales    
  • Le développement de la formation continue des référents LGBT+ au sein des commissariats de police et des brigades de gendarmerie

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